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Lukea Livres
29 juillet 2013

C'est lundi que lisez-vous ? #1

    En ce lundi 29 Juillet 2013, je suis fière de vous annoncer que mon blog s'enrichi d'une nouvelle rubrique. Après l'index, la PAL et les récap' des challenges, je vous présente un nouveau rendez-vous hebdomadaire : "C'est lundi que lisez-vous ?"

Certe, la rubrique se trouve dans de nombreux blogs mais ayant trouvé l'idée bonne, je me suis dit : "Pourquoi pas moi ?" . Alors trève de baratin, laissez moi donc vous présenter les règles :

Chaque lundi, le blogueur ou la blogueuse répond à 3 petites questions dans un billet récapitulatif de ses lectures de la semaine.

1) Qu'ai-je lu la semaine passée ?

2) Que suis-je en train de lire en ce moment ? 

3) Que vais-je lire ensuite ? 

 

Ce que j'ai lu la semaine passée :

 

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    Cette semaine, j'ai joué les élèves studieuses en lisant 2 livres obligatoires pour la rentrée : premièrement du théâtre avec Les caprices de Marianne, d'Alfred de Musset, puis un essai historique d'Olivier Wieviorka intitulé La mémoire désunie : Le souvenir politique des années sombres de la Libération à nos jours.

    Autant j'ai particulièrement apprécié la pièce de Musset (mon avis complet ici) mais il se trouve que je n'ai pas été convaincue par le livre de Wievorka. Sans doute parce que je n'ai pas l'habitude de lire ce type de livres, que je n'ai probablement pas la maturité nécessaire, ou que l'angle étudié ne m'a pas interressé mais ce n'est pas un livre que je recommanderai contrairement aux Caprices de Marianne.

 

Ce que je lis en ce moment :

 

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    Encore une fois je joue la carte de l'élève sérieuse avec les Cinq leçons sur la psychanalyse de Sigmund Freud qui est obligatoire pour la rentrée mais je m'accorde une lecture personnelle que j'avais prévue il y a plusieurs mois mais que je n'avais pu faire faute de temps. Grâce aux vacances, le moment est venue et je dois dire que je ne boude pas mon plaisir ! Il s'agit de 1984, de George Orwell et j'avoue que pour le moment, le roman est très efficace et fait froid dans le dos... Avant même de l'avoir fini, je vous conseille ce roman culte (qui d'ailleurs fait partit de la liste du challenge de Métaphore) mais je pense que je ne l'aurais pas fini cette semaine mais surement la semaine prochaine.

Ma transition est toute trouvée pour vous parler de mes prochaines lectures :

Ce que je vais lire ensuite :

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Une fois que j'aurais fini 1984, je vais m'attaquer à du théâtre : Oedipe ou le roi boiteux d'Anouilh. J'ai beaucoup aimé pour le moment les pièces que j'ai lu de ce dramaturge ( Antigone, Médée, Le voyageur sans bagages) et j'espère que celle - ci sera du même niveaux que les autres. En plus ça me fera une participation en plus au challenge "En scène !".

Et vous que lisez vous en ce moment ? Vos lectures m'interressent !

index

 

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23 juillet 2013

Les caprices de Marianne, d'Alfred de Musset.

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     Et de un ! Les caprices de Marianne est ma première lecture scolaire obligatoire pour la rentrée et je dois avouer que l'obligation s'est très vite transformé en plaisir.

    Cette courte pièce en 2 actes raconte l'histoire d'un triangle amoureux napolitain : Coelio, Octave et Marianne.

    Coelio est un jeune homme de bonne famille qui est amoureux de Marianne, la femme du juge Claudio. Octave, le cousin de Claudio et meilleur ami de Coelio sert d'entremetteur entre Marianne et Coelio. Mais Marianne refuse de prendre un amant et décide de rester fidèle à son époux. Claudio, quant à lui est persuadé que Marianne a un amant et décide de  tuer ce dernier pour garder son honneur sauf. Mais peu à peu, Marianne, l'épouse fidèle tombe sous le charme d'Octave au détriment de Coelio...

   Cette pièce prend place dans la haute société napolitaine. Tous les personnages masculins représentent un personnage-type de théâtre et sont attirés par Marianne, l'unique personnage féminin qui a un rôle fédérateur.

 - Claudio, son époux, souhaite préserver son honneur en commandittant l'assassinat de l'amant qu'il soupsonne à sa femme. C'est le vieux barbon dans les comédies classiques, celui qui empêche la réunion des amants et qui représente le monde des adultes.

 - Coelio est l'amoureux transit qui est prêt à tous les sacrifices pour plaire à Marianne mais qui n'ose pas lui dire en face, il a besoin d'un entremetteur pour déclarer sa flamme à celle qu'il aime.

 - Octave, quant à lui, est l'entremetteur et confident de Coelio, il lui est loyal et fait tout ce qui est en son pouvoir pour unir son ami à Marianne, c'est l'équivalent du valet dans les comédies classiques ayant plus d'un tour dans son sac, tour qu'il ne maitrise pas toujours...

On pourrait penser en lisant ce résumé que Les caprices de Marianne est une comédie issue de la tradition classique, comme Musset himself l'affirmait. Or, il n'en n'est rien, car cette pièce qui commence comme une comédie se transforme peu à peu en tragédie. Cependant, certains moments de la pièce sont vraiment amusants : je pense notemment au dialogue entre Octave et Claudio, les deux cousins qui s'insultent copieusement à la taverne et qui apporte de la légerté à la pièce.

En tout cas, Musset est désormais un auteur qui ne restera plus très longtemps dans ma PAL, car j'ai beaucoup apprécié cette lecture du début jusqu'à la fin. Enfin, jusqu'aux fins car Musset se plait à clore ce "Spectacle dans un fauteuil" avec une fin alternative plus adaptée à une représentation scénique et qui est, à mon sens, meilleure et plus aboutie que la première.

 

Comment participer à un challenge sur le théâtre dans la catégorie Musset sans lire au moins une pièce de cet auteur ? C'est impossible et c'est aussi pourquoi ce billet est ma troisième participation au challenge "En scène !" d'Eimelle.

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19 juillet 2013

Gatsby le Magnifique, de Francis Scott Fitzgerald.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté de billet sur mon blog en raison du temps inespéré que nous avons en ce moment (quoi de plus normal pour un mois de Juillet qu'il y ait du beau temps, me diriez-vous ?) mais promis je vais essayer de me rattraper désormais !

 

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    Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman qui a été dans toutes les conversations ce printemps en raison de l'adaptation cinématographique de Baz Luhrman : je parle bien évidemment de Gatsby le Magnifique avec Leonardo di Caprio dans le rôle-titre.

    Gatsby le Magnifique est le roman le plus célèbre de Francis Scott Fitzgerald de nos jours mais il faut savoir qu'au moment de sa parution le livre a connu un semi-succès en librairie. On peux aisément comprendre pourquoi.

    En effet, le roman commence très lentement, il ne se passe pour ainsi dire rien, ce qui peut facilement faire abandonner la lecture à beaucoup d'entre nous. Le lecteur attend un long moment avant de voir apparaitre le personnage de Gatsby et celui-ci n'est pas présenté sous son meilleur jour. De plus, le style lourd et pompeux de l'auteur n'arrange pas les choses car Fitzgerald se plait à nous faire languir avec des petits détails qui alourdissent le récit et qui n'apportent pas grand chose d'interessant à l'intrigue.

    En parlant d'intrigue justement, je l'ai trouvé assez classique : la liaison entre Gatsby et Daisy était déjà vue et revue depuis longtemps (cf: la Princesse de Clèves) et j'ai trouvé dommage que le roman se focalise essentiellement sur celle-ci car d'autres relations entre les différents personnages ont été à peine éffleurées par l'auteur et auraient méritées plus de développement selon moi. Je pense particulièrement à celle qui est la plus interessante à mes yeux : la relation Nick/Gatsby.

    En effet, les deux personnages ont une alchimie particulière : chacun est l'exact opposé de l'autre par leur situation sociale , leur passé mais ils sont également semblables par plusieurs aspects ce qui les rapprochent au fil du récit : ce sont les seuls personnages masculins qui ne soient pas antipathiques au lecteur et leurs relations avec les femmes semblent complexes ( Gatsby/Daisy et Nick/Jordan) et ils ont tout deux du mal à avouer leurs sentiments. De plus, malgré une certaine défiance au début du roman, Nick n'hésite pas à se qualifier "d'ami proche" de Gatsby à la fin du livre alors qu'ils ne se connaissaient pas si bien que cela, leur amitié s'est donc contruite de manière solide et rapide alors que tout les opposaient.

    En résumé, j'ai plutôt bien aimé ce roman de Fitzgerald car il traduit bien l'atmosphère new-yorkaise des années 1920, la description des lieux est précise et réaliste. J'ai trouvé l'intrigue est facile à suivre car assez classique mais un style d'écriture parfois pompeux m'a dérangé au début. Le couple Buchanan ne m'a pas plu et j'aurais préféré que le narrateur (Nick) soit plus actif, c'est à dire qu'il participe plus aux évènements et soit moins contemplatif sur ce qu'il se passe autour de lui. Gatsby le Magnifique est un classique de la littérature américaine qui est à lire pour parfaire sa culture littéraire et générale mais qui procure que peu de plaisir à la lecture car il reste en surface de son sujet. 


Ce billet me permet de valider plusieurs participations aux challenges auquels je participe : premièrement ce roman fait partit des "Romans cultes" de Métaphore, il fait partit du challenge "F.S.Fitzgerald et les enfants du jazz" chez Asphodèle et enfin grâce à ses différentes adaptations cinématographiques il fait également partit du challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will. Il est également pris en compte en tant que billet rétroactif pour le challenge de Bianca "Les 100 livres à lire au moins une fois".

Challenge_La_litt_rature_fait_son_cin_ma_2013          logo fitz challenge           romans cultes blog          challenge-des-100-livres-chez-bianca

14 juillet 2013

La fille du puisatier, de Marcel Pagnol.

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       La fille du puisatier est ma première incursion dans l'univers de Pagnol et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié car c'est vraiment ce que j'appelle "une lecture idéale pour l'été". En effet, dès les premières lignes, Pagnol réussit à nous plonger dans la Provence des années 1940, avec le soleil, le chant des cigales, l'ambiance villageoise, l'accent provençal... Bref, ça sent bon les vacances.Mais pas seulement.

En effet, La fille du puisatier est un livre "avé l'accent" qui traite de manière légère des thèmes forts qui m'ont beaucoup touchés et dont certains sont encore d'actualité.

 Pour celles et ceux qui ne connaissent pas spécialement l'histoire de La fille du puisatier, voici un petit résumé :

     "Pascal, le puisatier, est veuf. Cependant, entre son ami Félipe, également puisatier, et sa fille aînée, la sage Patricia, qui élève ses jeunes soeurs, il est un homme heureux. Mais Patricia faute avec un jeune officier de l'aviation et attend un enfant de lui. Ce qui aurait pu se résoudre par un mariage se complique lorsque que le bel aviateur est envoyé au front puis porté disparu..."

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    A travers une histoire assez classique de comédie dramatique, Pagnol reconstitue la France profonde durant la Seconde Guerre mondiale : la présence de l'armée dans les villages, la mobilisation des jeunes hommes valides, la réaction des familles à l'annonce de la mort d'un fils, les permissions, le souvenir de la guerre précédente par l'ancienne génrération...

    Malgré tous ces rappels de contexte, la vie suit son cours au village et bientôt, les histoires domestiques prennent le pas sur la guerre. En effet, lorsque Patricia annonce à son père qu'elle a fauté avec Jacques, le fils du "bazar Mazel", celui-ci ne la renie pas, et lorque qu'elle lui annonce qu'elle est enceinte, le puisatier ne la renie toujours pas. Cependant, au moment où ils vont s'expliquer avec les Mazel et que ceux-ci les rejettent, alors Pascal se sent déshonnoré et décide de bannir sa fille de chez lui.

C'est le sentiment de déshonneur qui détruit le bonheur de cette famille et seul le dénouement pourra faire basculer la balance...

En dehors de l'histoire, j'ai également apprécié l'efficacité des dialogues qui sont souvent drôles et par moments touchants, notemment lorsque Pascal est avec le bébé de Patricia. La plume de Pagnol traverse les époques avec une facilité déconcertante et arrive encore à toucher les jeunes d'aujourd'hui.

     La fille du puisatier est également un film de Marcel Pagnol réalisé en 1940 et qui sera son seul film durant la guerre, puis Daniel Auteuil en a fait un remake en 2011. Mais il a également été adapté au théâtre en 2010 par Jean Claude Baudracco.

    C'est grâce à cette dernière adaptation que ce billet est ma deuxième participation au challenge "En scène ! " d'Eimelle. Bon je vous l'accorde le lien est assez faible mais comme l'a si bien écrit Eimelle "On va dire qu'en tirant un peu cela va rentrer ! "

Ce billet est également prit en compte en tant que billet rétroactif pour mon challenge sur Marcel Pagnol. et il est aussi une énième participation au challenge de Will "La littérature fait son cinéma"

Sans nom 1    CMP 15   Challenge_La_litt_rature_fait_son_cin_ma_2013

 

12 juillet 2013

Des nouveautés dans ma PAL ! #2

Deux mois de vacances ça peut sembler long, il faut donc trouver des astuces pour faire passer le temps et pour ma part j'en ai trouvé une belle. Vous voulez savoir laquelle ? C'est très simple, il faut LIRE DES LIVRES ! Je suis donc allée faire un tour chez le libraire et voici mon butin :

 

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- Viou d'Henri Troyat.

- Histoire du monde en neuf guitares d'Erik Orsenna.

- Etoiles de Simonetta Greggio.

- La douceur des hommes de Simonetta Greggio.

- Mal de pierres de Milena Agus.

- De l'eau pour les éléphants de Sara Gruen.

- L'enfer commence avec elle de John O'hara.

- La fille sur le coffre à bagage de John O'hara.

 

Voilà j'ai trouvé de quoi m'occuper mais le seul inconvénient est que ma PAL a prit un peu de poids ... 

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7 juillet 2013

Un secret, de Philippe Grimbert.

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          Un secret c'est l'histoire (romancée) de la famille de Philippe Grimbert durant la Seconde guerre mondiale vue à travers le prisme du jeune Philippe, adolescent à l'air maladif et qui est à l'exact opposé de ses parents,grands sportifs de longue date.

         Le roman débute par le récit du jeune Philippe, enfant unique, qui pour tromper la solitude, s'invente un frère qui est son opposé : grand, fort, puissant, sûr de lui et charmeur, comme son père avant lui. C'est également le récit sur son enfance dans la France d'après guerre des années 1950, sa vie à l'école, avec sa famille et avec Louise la voisine qui connait les Grimbert depuis toujours. Louise c'est aussi la seule amie de Philippe a cette époque, sa confidente, son unique soutien. Cependant, au fil des années, Philippe sent qu'on lui cache quelque chose sous ce miroitement de la famille idéale, un secret aux lourdes conséquences qui prouve l'existance de ce que Philippe a toujours désiré : un frère.

     Et c'est à ce moment là que roman devient interressant. En effet, après un début un peu longuet à mon goût, l'auteur rentre enfin dans le vif du sujet et on ressent toute l'ampleur de ce secret qui a changé cette famille du tout au tout. 

        Certains éléments du roman m'ont particulièrement touchée : le changement du nom de famille pour faire oublier les origines juives, le réniement de la foi par les parents du narrateur, les personnages de Louise et de Hannah, le destin tragique de cette mère et son fils, la quête de la vérité du narrateur...

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 J'ai trouvé que le roman restait trop en surface sur les deux parties du roman, cela manquait de developpement, la fin a d'ailleurs un effet "catalogue" d'évènements qui est assez déplaisant, cela manquait  de  détails sur les différentes  péripéties de la famille pour échapper aux Allemands, sur tous les personnages principaux. J'aurais aimé en savoir plus car le sujet était vraiment captivant. Il y avait encore sans doute matière à développer et je pense qu'un peu plus de longueur n'aurait pas été superflu.

  J'ai malgré tout aimé ce (trop court) roman en raison des thèmes abordés : la reconstruction psycologique après la découverte du passé famillial, le destin des familles juives durant la Seconde Guerre mondiale, la poursuite de l'existance malgré le deuil, la guerre, l'antisémitisme et les persécutions... Cette lecture a été captivante et je regrette de l'avoir finie aussi rapidement.

   De plus, j'ai appris que le réalisateur Claude Miller en avait fait un film avec notemment Cécile de France et Patrick Bruel ( comme vous pouvez le voir sur la couverture) et pour aller plus loin je pense qu'il serait interressant de le voir pour le comparer, par la suite, avec le roman de Grimbert.

Cette adaptation me permet d'inscrire ce billet au challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will ainsi qu'au challenge "Seconde Guerre Mondiale" chez Ollie sur Livraddict et que j'ai désormais repris.

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2 juillet 2013

L'écume des jours, de Boris Vian.

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    Je n'avais pas aimé le film de Gondry lorsque je suis allé le voir au cinéma mais allez savoir pourquoi je me suis décidée à lire le roman de Boris Vian. Je me suis dit que la magie qui m'avait échappée lors du film allait peut-être apparaitre dans la lecture. J'ai eu tord et cette première escapade dans l'univers de Vian m'a laissé de marbre.

    Chez Vian il n'y a pas de demi-mesure : tout est rose ( la naiveté et l'oisivité de Colin, l'amour entre lui et Chloé qui est rapidement suivi par un mariage...) ou tout est noir ( la descente aux enfers des personnages, la maladie de Chloé...), ce qui est, à mon avis, très lassant et très fade.

    L'histoire d'amour entre Colin et Chloé n'a pas su me toucher que ce soit dans le livre ou dans le film. J'avais trouvé que Audrey Tautou incarnait mal le personnage et cela m'a fait détester Chloé dans les deux versions. Cette relation m'avait semblée fade et peu profonde, j'avais trouvé que cela manquait de finesse par rapport à la relation entre Chick et Alise qui est tout en nuance et en contrastes. 

    Je pense être passé à côté de l'oeuvre et j'ai l'impression d'avoir raté un bon moment de lecture. En un mot comme en mille : Dommage.

 

Cette chronique est malgré tout "rentable" car elle me permet de valider quatre participations aux challenges auxquels je participe : la première au challenge " Boris Vian " de L'oeil qui fume, la seconde au challenge "romans cultes" chez Métaphore, la troisième au challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will (vous remarquerez que l'image est tirée du film de Gondry) et la dernière en tant que billet rétroactif pour le challenge de Bianca "Les 100 livres à lire au moins une fois".

 romans cultes blog   Sans nom 1 copie Challenge_La_litt_rature_fait_son_cin_ma_2013   challenge-des-100-livres-chez-bianca

 

 

 

1 juillet 2013

Aliocha, de Henri Troyat (de l'Académie Française)

 

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    J'avais déjà lu Aliocha quelques années auparavant mais j'avais envie de me replonger dans cette histoire partiellement autobiographique et merveilleusement bien écrite par cet académicien.

    Aliocha, c'est l'histoire d'Alexis, dit Aliocha, fils d'immigrés russes ayant fuit leur pays après la révolution de 1917.C'est aussi l'histoire de l'amitié fraternelle avec un jeune camarade de classe français, Thierry, et de la réflexion sur son identité qui mènera Aliocha, adolescent apatride, à faire un choix qui changera sa vie à tout jamais. Doit-il rester fidèle, comme ses parents, à cette Russie impériale disparue pour toujours et ainsi vivre dans le passé ? Où va-t-il tout faire pour se faire accepter des Français qui écorchent son nom, qui le traitent de "sale petit étranger" et aller de l'avant ? Ce questionnement est au coeur du roman, et Alexis représente l'immigré prêt à tous les sacrifices, même celui de renier sa patrie d'origine, pour trouver sa place dans un pays qui n'est pas le sien par le biais des études, de ses relations avec les autres,de la littérature française et plus particulièrement d'Anatole France…

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    On lit ce court roman sans pouvoir s'arrêter avant la fin, le style est agréable, fluide et ciselé, ce qui n'est pas déplaisant, vous en conviendrez. Le dénouement fait que l'on referme ce roman avec regrets. Aliocha, d'Henri Troyat donne envie d'en lire plus sur cet auteur et sur la période historique décrite par le roman. En somme, c'est un beau moment de lecture que je vous incite à partager.

 

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