Des petits nouveaux pour faire grossir ma PAL.
Je reconnais que lorsque j'entre dans une librairie, j'en ressors très rarement les mains vides et cette fois-ci ne fait pas exception ! Je plaide coupable et je ne regrette pas du tout mes achats. Je n'ai qu'une hâte : les lire au plus vite !
Aujourd'hui, 5 livres sont tombés tout seuls dans mon panier (enfin...presque !) : 4 romans et un monologue dont je vous fait tout de suite la présentation, même si je suis sûre que vous le connaissez déjà.
Il s'agit du célèbre monologue théâtral de l'auteur italien Alessandro Baricco, Novecento : pianiste, que j'avais repéré l'année dernière sur Livraddict. Le livre est en soi très court mais il est, si j'en crois l'avis des blogueurs, superbe. Je l'ai également acheté car il entre en compte dans plusieurs challenges auxquels je participe. Un achat utile, donc !
Dans les romans que je me suis procurées, je me suis rendu compte que j'avais réalisé, par inadvertance, un "mini" hommage à Doris Lessing qui nous a quitté depuis peu et dont j'avais lu le roman The Fifth Child cet été. J'ai choisi deux de ses romans pour grossir les rangs de ma PAL (qui n'en avait pas vraiment besoin):
J'ai choisi la suite de The Fifth Child, Le monde de Ben que j'ai acheté en français, contrairement au précédent que j'avais acheté en version originale. Dans ce roman, Ben (le cinquième enfant) a désormais dix-huit ans et erre seul dans les rues de Londres, jusqu'à ce qu'il soit embauché en tant que cobaye dans un laboratoire douteux. On suit son parcours aventureux et on en apprend enfin plus sur sa psychologie.
Le second roman de Doris Lessing est un court roman de 124 pages, Victoria et les Staveney, un récit où l'auteur traite des thèmes qui lui sont chers : le racisme, l'étude des sentiments et de la bassesse humaine, au travers de l'opposition entre Victoria, une femme noire issue d'un milieu modeste et les Staveney, une riche famille blanche qui s'immisce dans l'éducation de Mary, la fille de Victoria.
Les deux autres romans sont d'auteurs français, mais ils abordent des thèmes totalement différents : le premier, Américain,Américain, d'Hubert Prolongeau est un roman s'inspirant de faits historiques réels : Elia Kazan, cinéaste de génie et anticommuniste, dénnonce dans les années 1950 certains de ces amis communistes à la commission McCarthy. A partir de cet acte, le réalisateur trouve l'inspiration pour ses plus grands films. Le livre, à travers le destin parallèle du narrateur, décrit "l'âge d'or" d'Hollywood mais interroge aussi le lien entre génie et bassesses morales.
Le second, quant à lui, est une aventure rocambolesque sur un Stradivarius qui a été dérobé lors d'un concert à New York en 1936. Dans Tribulations d'un Stradivarius en Amérique, Frédéric Chaudière raconte l'histoire incroyable de ce violon mythique depuis la taille du bois pour le concevoir trois ans auparavant jusqu'à nos jours. Un récit qui a l'air plaisant et qu'il me tarde de découvrir.