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Lukea Livres

10 septembre 2014

Saint-Cyr : La maison d'Esther, d'Yves Dangerfield.

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     En cette période particulière que l'on appelle "rentrée des classes", j'ai voulu, à ma manière, ajouter une pierre à l'édifice en vous proposant aujourd'hui une lecture ayant en partie pour thème l'éducation. Pour celles et ceux qui connaissent bien la série littéraire jeunesse à succès d'Anne-Marie Desplat-Duc intitulée Les colombes du Roi-Soleil, vous ne serez pas dépaysés par le livre que je vous présente aujourd'hui puisqu'il se situe sensiblement dans le même univers, à la différence près qu'il s'agit ici d'un livre à destination des adultes. Par ailleurs, Saint-Cyr : La maison d'Esther a été publié avant Les colombes du Roi-Soleil et a très probablement été une source d'inspiration pour Anne-Marie Desplat-Duc. Ce livre va donc plaire aux amatrices du genre !

    L'histoire telle qu'elle nous est racontée ici par Yves Dangerfield s'inspire d'un fait historique réel datant du règne de Louis XIV, le fameux Roi-Soleil. Pour celles et ceux qui l'ignorent, à la fin de son règne, Louis XIV, sous l'infuence de sa compagne Madame de Maintenon, ouvre une maison d'éducation à destination des jeunes filles nobles mais pauvres issues de toutes les provinces du royaume. Le projet est novateur, car pour la première fois dans l'Histoire, on s'intéresse vraiment à l'éducation des filles en leur proposant des matières réservées jusqu'à présent aux hommes, telles que l'histoire, la géographie, la littérature et parfois de la philosophie ou des mathématiques. Une éducation plus que complète puisqu'il faut ajouter à cela les matières réservées à l'époque aux filles (couture, morale, religion...). 

   A partir de ce contexte, Yves Dangerfield s'est plu à imaginer le destin de certaines pensionnaires de la Maison de Saint-Louis. Alors que nous suivons la vie paisible au sein de la Maison de Madeleine de Glapion, Anne de la Haye et Catherine du Pérou, leur quotidien est bousculé par la nouvelle pièce de Racine, Esther, commandée et écrite spécialement pour les jeunes filles de Saint-Cyr. L'excitation est à son comble pour ces pensionnaires qui sortent tout juste de leurs provinces car elles joueront la pièce devant le Roi et sa Cour au moment du Carvanal. Ces conditions extraordinaires vont transformer radicalement ces jeunes filles dociles. Elles vont s'ouvrir au monde qui les entoure et s'opposer aux lois de la Maison pour changer ainsi leurs destins.

     J'ai été, si on peut le dire ainsi, "biberonnée" par la série d'Anne-Marie Desplat-Duc durant mon enfance. Je connaissais donc sur le bout des doigts les aventures des Colombes et de la Maison de Saint-Louis à force de les relire. Des années plus tard, j'ai été ravie de retrouver cette atmosphère qui me plaisait tant en lisant le livre d'Yves Dangerfield. Comme c'est un livre à destination des adultes, le romancier apporte une psychologie plus profonde aux personnages et l'intrigue colle beaucoup plus à la réalité historique. Il y a ainsi moins de merveilleux mais c'est sans doute mieux comme cela. Cette volonté de retracer au plus près le destin de cette maison unique en son genre m'a beaucoup plu, et j'ai été étonnée par le final... mais je ne vous en dirais pas plus !

     Une lecture sur une période du règne de Louis XIV assez méconnue mais qui en vaut le détour. On découvre une Madame de Maintenon différente, plus humaine, un Racine en fin de vie, qui semble apaisé. Saint-Cyr : La maison d'Esther permet également aux lecteurs de mieux visualiser le déclin de la plus grande Cour d'Europe à la fin du règne du Roi Soleil ainsi que l'application du traité de Fontainebleau qui a obligé des milliers de prostestants à quitter le pays. Pour celles qui ne souhaite pas lire le livre, il a été adapté au cinéma en 2000 par Patricia Mazuy (la couverture est d'ailleurs une image du film, avec Isabelle Huppert dans le rôle de Madame de Maintenon).

 

Cette lecture est une nouvelle participation aux challenges auxquels je participe : le challenge "Cartables et tableaux noirs saison 2" chez George, le challenge "La littérature fait son cinéma" sur mon blog, le challenge "Plan ORSEC 2014" chez George et le challenge estival de Métaphore.

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3 septembre 2014

L'été, c'est fini ! Billet de clôture autour du challenge estival de Métaphore "Ma PAL fond au soleil".

     La rentrée des classes s'est faite hier, vous avez pu lire à la même date mon bilan mensuel du mois d'Août. C'est donc officiel : l'été, c'est fini... et le challenge estival de Métaphore "Ma PAL fond au soleil" aussi ! Le principe du challenge était simple, on choisit un pallier (10, 20, 30, 40, 50 ou toute la PAL) comportant un nombre de livres qu'on s'engage à lire de juin à août. Le but étant de faire baisser sa PAL avant la rentrée littéraire qui bat actuellement son plein ! 

     Je m'étais engagé à lire 20 livres durant ces trois mois estivaux... et j'ai raté mon pari (de peu). J'ai réussi à lire malgré tout 15 livres de ma PAL, dont quelques pavés, ce qui n'est pas si mal (oui, j'aime me jetter des fleurs ;) ).

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Voici la liste :

- A l'été qui commence !, de Silvia Soler.

- Saint-Cyr : La maison d'Esther, d'Yves Dangerfield.

- Un jour, de David Nicholls.

- Petits bonheurs de l'édition, de Bruno Migdal.

- Le pont des arts, de Catherine Meurisse.

Urgence, de Christian Grenier.

- Au-delà des lettres, de Damien Khérès. (pas de billet prévu)

- La rebelle : Femme médecin au Moyen-Âge, de Valeria Montaldi.

- La chambre des officiers, de Marc Dugain.

La grammaire est une chanson douce, d'Erik Orsenna.

- Rendez-vous à Bagdad, d'Agatha Christie.

Loeuk...Tchong Kraoy, de Phiseth Srun.

- Américain, Américain, d'Hubert Prolongeau.

- Nos étoiles contraires, de John Green.

- Fahrenheit 451, de Ray Bradbury.

A l'année prochaine !

 

2 septembre 2014

Bilan mensuel n°14 : Août 2014.

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     Après l'effervescence culturelle du mois de Juillet, Août a été l'occasion pour moi de voyager loin, de prendre enfin les vacances tant espérées. Malheureusement, ces vacances n'ont pas été synonyme de lecture et je n'ai pas lu autant de livres que je le souhaitais. Seul trois livres sont sortis de ma PAL, mais fait rare et exceptionel qui mérite d'être mentionné, j'ai, pour la première fois depuis la création de mon blog, eu l'occasion de lire un service de presse (SP) qui m'a été proposé par les Editions VPS.

     Je vais d'ailleurs commencer ce bilan par celui-ci. Il s'agit de Loeuk... Tchong Kraoy, le premier roman de Phiseth Srun. J'ai publié sur mon blog la chronique complète de ce livre hier. Je vous invite à cliquer ici pour la lire si vous n'en avez pas encore eu l'occasion.

     Passons maintenant aux trois livres qui ont définitivement quittés ma gargantuesque PAL : contrairement à mes habitudes, j'ai lu plus de romans anglo-saxons que de romans français. C'est aussi ça les vacances, on bouscule ses habitudes le temps de quelques jours afin de mieux apprécier la routine en rentrant.

     Je vais commencer par la minorité, le seul roman français. Il s'agit du roman très américain d'Hubert Prolongeau qui porte très bien son nom, Américain, Américain. A travers le personnage fictif d'Howard Perrineau, Hubert Prolongeau nous plonge dans le Hollywood des années noires, celles de la chasse aux sorcières. Le personnage-narrateur est le meilleur ami du réalisateur de génie Elia Kazan, et le roman est le récit de leurs vies. On suit le parcours de Kazan, de l'ascension à la descente aux enfers. Ce roman repose sur un questionnement qui m'a passionné : La bassesse de l'Homme peut elle nourrir le génie ? Quels sont les éléments qui permettent de distinguer le chef-d'oeuvre du médiocre ? Un homme bon et honnête peut-il connaitre la gloire ? Toutes ces questions trouvent réponse dans ce très bon roman qui décrit minutieusement Hollywood à son âge d'or. Un vrai régal de lecture que je vous conseille de découvrir.

     Le deuxième livre, je l'ai acheté peu de temps avant mon départ et a directement rejoint mes valises. Nos étoiles contraires de John Green est sans conteste un de mes coup de coeur, si ce n'est le seul, de ce mois d'Août. Best-seller international, son succès est plus que mérité car ce livre est un véritable petit bijoux. On ressent toutes les émotions et malgré la difficultée du sujet, l'auteur arrive à nous faire rire et à aimer la vie. J'ai l'impression que la chronique va être difficile à rédiger car je vais avoir beaucoup de mal à mettre les mots justes sur ce que j'ai ressenti à la lecture. Affaire à suivre.

   Terminé à la dernière minute, Fahrenheit 451 est donc ma dernière lecture de cet été 2014. Véritable chef-d'oeuvre de la science-fiction, j'ai énormément aimé ce roman de Ray Bradbury. J'ai été estomaquée par la justesse et la précision de la vision futuriste de l'auteur. Cinquante ans auparavant, il avait presque tout deviné. Un livre qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie, surtout si on est amateur de livres. Je ne vais pas trop en parler ici car ma chronique est prévue pour bientôt.

     Voilà pour ce court bilan du mois d'Août. Les lectures ont été peu nombreuses pour un mois d'été mais ont toutes été excellentes. Sur les quatre lectures aoûtiennes, trois ont été de véritables coup de coeur mais pour des raisons différentes. Si on pouvait synthétiser ce mois en une phrase, je dirais que "La qualité a prit le pas sur la quantité". Espérons que mes lectures du mois de septembre seront nombreuses et tout aussi excellentes !

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31 août 2014

Loeuk... Tchong Kraoy : La dernière fois, de Phiseth Srun.

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     Loeuk... Tchong Kraoy est un roman qui a une signification toute particulière pour moi : c'est le premier Service de Presse que je reçois de la part d'une maison d'édition depuis la création de mon blog il y a un peu plus d'un an. Il a également une valeur unique pour sa maison d'édition, les Editions VPS, car c'est le premier ouvrage qu'ils publient depuis la création de la maison en janvier 2014. Sans compter que c'est le premier roman de l'auteur, Phiseth Srun, c'est donc un livre pour qui il a donc, on s'en doute, un attachement qui lui est propre.

     Loeuk... Tchong Kraoy est un livre synonyme de la première fois pour nous trois (l'auteur, l'éditeur et votre fidèle servante) mais c'est également le récit d'une première fois pour Zsunara, le personnage-narrateur de l'histoire. Contraint de fuir son pays, le Cambodge, qui est aux mains des Khmers Rouges, ainsi que sa famille et ses amis, Zsunara parcourt un long périple dans l'Asie du Sud-Est pour rejoindre des amis de sa famille établis au Laos. Loeuk... Tchong Kraoy est le récit de ce voyage fondateur où Zsunara va apprendre à devenir un adulte et à appréhender le monde avec maturité et expérience. La majeure partie du récit nous dévoile la vie quotidienne dans ces pays (Cambodge, Thailande et Laos), aux travers des yeux assez candides de Zsunara, dans un contexte politique plus que troublé par les révolutions communistes des années 1970.

     On découvre ainsi, en tant qu'occidental, un mode de vie totalement différent. On est confronté à une autre culture, à une autre civilisation, comme si nous étions nous-même à la place de Zsunara, à la découverte de tous ces pays étrangers. L'immersion, telle qu'elle nous est proposée par Phiseth Srun est totale et de bonne facture. On voyage loin sans bouger de chez soi. On ressent un sentiment d'apaisement, d'exotisme, alors que sous nos yeux, nous assistons à la montée violente au pouvoir des rebelles communistes.

     Ce sentiment contradictoire est ce qui fait la particularité de ce récit. alors que l'Histoire nous a transmis le récit des différents crimes perpétrés par les Khmers Rouges, le long voyage de Zsunara se déroule calmement et sans la moindre encombre. J'aurais aimé que son voyage, qui est la partie principale du livre, soit plus riche en péripéties et en évènements, qu'il confronte plus souvent son expérience à celle des autres. J'ai eu l'impression durant ma lecture que Zsunara n'était pas acteur de son voyage mais simple observateur. Il est souvent en retrait des évènement, à l'image des descriptions qui émaillent le récit.

     Si les descriptions m'ont conquises en m'enmenant à l'autre bout de la planète, je dois cependant avouer que les dialogues m'ont laissée de marbre. Je les ai trouvés très plats et parfois sans intérêt pour la suite de l'histoire. L'ensemble ne faisait pas "vrai", on sentait que ce n'était pas naturel. J'ai eu l'impression de lire quelque chose de très scolaire. Ils sont, fort heureusement, peu nombreux et ne gâchent pas le plaisir de la lecture. 

     Loeuk... Tchong Kraoy est un livre que je n'aurai sans doute jamais pu lire si je n'avais pas eu mon blog de lecture. Je remercie par ailleurs très chaleureusement les Editions VPS d'avoir pensé à me contacter pour faire parler de leur livre sur Internet. Grâce à eux, j'ai pu passer un bon moment de lecture dans l'ensemble malgré les quelques défauts que j'ai pu mentionner ci-dessus. Je conclurais ce billet de lecture en souhaitant une longue vie dans le paysage éditorial français aux jeunes Editions VPS qui en sont à leur première année d'existence ! 

Ce billet est une nouvelle participation au challenge estival de Métaphore "Ma PAL fond au soleil".

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30 août 2014

Ma PAL

En visitant d'autres blogs littéraires, je me suis aperçu que chacun d'eux contenait une "PAL" (pour les néophytes comme moi cela signifie "Pile A Lire") et ça m'a permis de trouver de nouvelles idées de lectures.C'est donc pour cette raison que je vous présente ma PAL, pour qu'à votre tour vous puissiez faire de nouvelles découvertes littéraires...

Pour classer tous ces livres j'ai pris le parti de les ranger par ordre alphabétique en fonction du nom de famille de l'auteur, les nouveautées seronts indiquées par un "N ! " : je vous laisse découvrir cette liste déjà conséquente...

Ps: Si vous êtes interressé(e) par une LC vous pouvez me contacter en envoyant un message privé ( un clic sur "contacter l'auteur" situé tout en haut de la page) ou en publiant un commentaire.

Les livres indiqués en noir sont les livres qui étaient présents dans ma PAL lors de la création du blog ou achetés lors de la première année d'existence du blog. (Juin 2013 - Mai 2014)

Les livres indiqué en prune sont les livres achetés à partir de Juin 2014.

PAL ( 345 - 65 = 280 )

 

-A- (22 - 5 = 17)

ADAMO Francesco d' : Iqbal, un enfant contre l'esclavage.

AGUS Milena : Mal de pierre. LC

ALLEN Woody : Le chantier infernal et autres nouvelles.

ANOUILH Jean : - Le bal des voleurs.

                         - Oedipe ou le roi boiteux.

                         - Le voyageur sans bagages. (relecture)

                         - Médée. (relecture)

                         - Antigone. (relecture)

                         - La grotte.

ANTUNES Antonio Lobo : Mon nom est légion.

ARAGON Louis : Le collaborateur et autres nouvelles.

ARDITI Metin : Le Turquetto. N!

ARON Paul et VIALA Alain : Les 100 mots du littéraire. 

AUSTEN Jane : - Emma.

                        - Mansfield Park.

                        - Northanger Abbey.

                        - Orgeuil et préjugés.

                        - Persuasion.

                        - Raison et sentiments.

                        - Lady Susan

                        - Sanditon.

AYME Marcel : La bonne peinture. 

 

-B- (21 - 4 = 17)

BACH Richard : Jonathan Livingston le goéland.

BALZAC Honoré de : - Le père Goriot.

                               Le chef- d'oeuvre inconnu.(relecture)

                               - La maison du Chat-qui-pelote.  

                               - Eugénie Grandet.

BARBERY Muriel : Une gourmandise.

BARICCO Alessandro :     Homère, Iliade.

                                   - Océan mer. N!

                                   - Novecento : pianiste. LC

BAZIN Hervé :  - Vipère au poing. (relecture

                       - La mort du petit cheval.

BEAUMARCHAIS : Le mariage de Figaro.

BENACQUISTA Tonino : Malavita.

BENNETT Alan : La reine des lectrices.

BERBEROVA Nina : L'accompagnatrice. 

BOILEAU-NARCEJAC : Le fugitif.

BRADBURY Ray : Fahrenheit 451.

BRONTË Charlotte : Jane Eyre.

BROWN Dan : - Da Vinci Code.

                      - Le Symbole perdu.

BURTON Tim : La triste fin du petit Enfant Huître et autres nouvelles.   

-C - (38 - 7 = 31)

CAMUS Albert : - La Chute.

                        - L'étranger. (relecture)

                        - Les Justes.

CAPOTE Truman : - Petit déjeuner chez Tiffany.

                            - La traversée de l'été.

CATHER WILLA : My Antonia. (V.O)

CELINE Louis-Ferdinand : Voyage au bout de la nuit. (relecture)

CESAIRE Aimé : Cahier d'un retour au pays natal.

CHAMOISEAU Patrick : Solibo Magnifique.

CHAUDIERE Frédéric : Tribulations d'un Stradivarius en Amérique.

CHEDID Andrée : Le message.

CHEVALIER Tracy : La jeune fille à la perle.

CHRISTIE Agatha : - ABC contre Poirot.

                             - Cinq petits cochons.

                             - L'affaire Protheroe.

                             - L'heure zéro.

                             - Le couteau sur la nuque.

                             - Le crime du golf.

                             - Le train de 16h50.

                             - Les enquêtes d'Hercule Poirot.

                             - Poirot joue le jeu. 

                             - Témoin à charge. 

                             - Un, deux, trois ... 

                             - Rendez-vous à Bagdad.

                             - Mort sur le Nil. (relecture)  

                             - Un cadavre dans la bibliothèque. (relecture)

                             - Le crime d'Halloween.                       

CLARK Colin : Une semaine avec Marilyn.

CLARKE Susanna : Jonathan Strange et Mr Norell.

CLAUDEL Philippe : - Le Paquet.

                           - La petite fille de Monsieur Linh. N!

COCTEAU Jean : La machine infernale.

COLLIER John : Le mari de la guenon.

COLLODI Carlo : Les aventures de Pinocchio.

COLETTE : La maison de Claudine.

CORNEILLE Pierre : - Le Cid.

                               - Médée. (relecture)

CUSK Rachel : Arlington Park.

 


-D- (16 - 3 = 13)

DAENINCKX Didier : Les poissons rouges.

DAHL Roald : Coup de gigot.

DANGERFIELD Yves : Saint-Cyr : La maison d'Esther.

DAUDET Alphonse : Lettres de mon moulin.

DEBORD Guy : La société du spectacle. 

DELACOURT Grégoire : - L'écrivain de la famille. 

                                    - La liste de mes envies.(relecture)

DELAPORTE Matthieu et DE LA PATELLIERE Alexandre : Le prénom. (relecture)

DICKER Joël : La vérité sur l'affaire Harry Quebert.

DIDEROT Denis : Jacques le fataliste et son maitre.

DOYLE Sir Arthur Conan : - Le ruban moucheté.

                                       - Le chien des Baskerville.

DUGAIN Marc : La chambre des officiers. (relecture) LC

DUMAS Alexandre : Pauline.

DURAS Marguerite : Le ravissement de Lol V. Stein. 

DUVERNOIS Henri : L'homme qui s'est retrouvé.

 

-E- (1)

ENDE Michael : L'histoire sans fin.

 

-F- (13 - 2 = 11) 

FALKNER John Meade : Le Stradivarius perdu.

FELLOWES Julian : - Snobs.

                              - Passé imparfait. 

FERMINE Maxence : Neige.

FERNEY Alice : Grâce et dénuement. (relecture)

FITZGERALD Francis Scott : - Gatsby le magnifique.

                                           - L'étrange histoire de Benjamin Button.(relecture)

FLAUBERT Gustave : Madame Bovary.

FOLLETT Ken : Le réseau Corneille.

FORMAN Gayle : Si je reste.

FRANCOIS Annie : Bouquiner. N!

FUENTES Carlos : Le bonheur des familles.

FUNKE Cornélia : Coeur d'encre.

 

-G- (22 - 6 = 16)

GAARDER Jostein : Le monde de Sophie.

GAUDE Laurent : Ouragan.

                          - La mort du roi Tsongor. 

                          - Médée Kali.

GERBER Alain : Le roi du jazz.

GIONO Jean :  - Arcadie... Arcadie...

                       - Jean le Bleu. 

GIRAUDOUX Jean : - La guerre de Troie n'aura pas lieu.

                              - Electre.

GOBY Valentine : L'antilope blanche. N!

GOETZ Adrien : Le coiffeur de Chateaubriand.

GREEN John : - Nos étoiles contraires.

                   - Qui es-tu Alaska ? N! 

GREEN John & JOHNSON Maureen & MYRACLE Lauren : Flocons d'amour, il était trois fois N!

GREGGIO Simonetta : - Etoiles. LC

                                  - La douceur des hommes

GRENIER Christian : Urgence.

GRIMBERT Philippe : - Un secret.

                                 - La petite robe de Paul. LC

GRUEN Sara : De l'eau pour les éléphants.

GRUWELL ERIN : The Freedom Writers Diary.(VO)  

GUILLON Stéphane : "On m'a demandé de vous calmer ".

 

-H- (21 - 4 = 17)

HADDON Mark : - Le bizarre accident du chien pendant la nuit.

                         - Une situation légèrement délicate.

                         - Vacances à l'anglaise.

HANFF Helene : - 84, Charing Cross Road. LC

                         - La duchesse de Bloomsburry Street.

HARRIS Robert : Fatherland.

HART J.V. : Les terribles aventures du futur Capitaine Crochet.

HAYES Suzanne et NYHAN Loretta : Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles.

HEARN Lian : Le clan des Otoris T1 : Le silence du rossignol.

HIGGINS Colin : - Harold et Maude (roman).

                         - Harold et Maude ( théatre)

HIGGINS CLARK Mary : La nuit du renard. (relecture)

HOFFMANN E.T.A : La leçon de violon. (relecture)

HORNBY Nick : À propos d'un gamin.

HUGO Victor : - Hernani. (relecture)

                      - Quatrevingt-treize.

                      - Ruy Blas.

                      - Claude Gueux. (relecture)

                      - Lucrèce Borgia.

                      - L'homme qui rit.

HUYSMANS Joris-Karl : Nouvelles.

 

-I- (2)

IONESCO Eugène : Rhinocéros.

ISHIGURO Kazuo : Auprès de moi toujours.

 

-J- (5 - 2 = 3)

JAPRISOT Sébastien : Un long dimanche de fiançailles.

JARDIN Alexandre : Des gens très bien.

JARRY Alfred : Ubu roi.

JAY Annie : A la poursuite d'Olympe. LC

JULIET Charles : Lambeaux.

 

-K- (10 - 2 = 8)

KAFKA Franz : Lettre au père.

KENEALLY Thomas : La liste de Schindler.

KENNEDY Douglas : - L'homme qui voulait vivre sa vie.

                                - La poursuite du bonheur. 

KEROUAC Jack : Sur la route.

KESSEL Joseph : - Le lion.

                            - Les mains du miracle. 

                            - Une balle perdue.

                            - L'armée des ombres.

KIPLING Rudyard : Histoires comme ça. (relecture)

 

-L- (22 - 4 = 18)

LABICHE Eugène : Le voyage de Monsieur Perrichon. (relecture)

LAFAYETTE Madame de : La princesse de Clèves. (relecture)

LALUMIERE Jean-Claude : Le front russe.

LARSEN Reif : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

LE CLEZIO Jean-Marie Gustave : L'Africain. (relecture)

LEE Harper : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur.

LE FLOC'HMOAN Annick : Ces extravagantes soeurs Mitford : une famille dans la tourmente de l'Histoire.

LEROY Gilles : Alabama Song. 

                       - Zola Jackson. 

LESLIE-GOLD Alison : Mon amie Anne Frank.

LESSING Doris : - The fifth child.(VO)

                         - Victoria et les Staveney.

                         - Le monde de Ben.

LEVI Primo : Si c'est un homme. (relecture)

LEVY Marc : Le voleur d'ombre.

LOGUE Mark et CONRADI Peter : Le discours d'un roi : L'histoire d'un homme qui sauva la monarchie britannique.

LOHER Dea : Barbe-Bleue, espoir des femmes

                    - Manhattan Medea

LOWRY Lois : Le passeur.

LUDLUM Robert : - La mémoire dans la peau.

                          - La mort dans la peau.

                          - La vengeance dans la peau.

 

-M- (32 - 6 = 26)

MALET Léo : Faux frères.

MALZIEU Mathias : La mécanique du coeur.

MANSFIELD Katherine : La garden party et autres nouvelles.

MAUPASSANT Guy de : - La main d'écorché et autres récits fantastiques.

                                     - La parure et autres scènes de la vie parisienne.

                                     - Le Horla.

                                     - Le papa de Simon et autres nouvelles.

                                     - Bel-Ami. (relecture)

                                     - Boule de suif. (relecture)

MAURIAC François : Thérèse Desqueyroux.

MAURIER Daphné du : Rebecca. 

McLAIN Paula : Madame Hemingway.

MERIME Prosper : - La vénus d'Ile. (relecture)

                            - Carmen. (relecture)

MIDGAL Bruno : Petits bonheurs de l'édition.

MILLER ARTHUR : Les sorcières de Salem.

MITFORD Nancy :  - La poursuite de l'amour.

                             - Le cher ange.

                             - L'amour dans un climat froid.

MODIANO Patrick : - La place de l'Etoile. N!

                          - Catherine Certitude. N!

MOLIERE : - Le Tartuffe. (relecture)

                 - Le malade imaginaire. (relecture)

MONTALDI Valeria : La Rebelle, Femme médecin au Moyen-Âge. 

MORAIS Richard : Les recettes du bonheur. N!

MUÑOZ MOLINA Antonio : Dans la grande nuit des temps.

MURAIL Marie-Aude : L'assassin est au collège.

MUSSET Alfred de : Lorenzaccio. 

                              - Les caprices de Marianne.

                              - La confession d'un enfant du siècle. 

                              - On ne badine pas avec l'amour. 

                              - Fantasio. 

 

-N- (2 - 1 = 1)

NICHOLLS David : Un jour. 

NUNN Kem : Surf City. 

 

-O- (17 - 5 = 12)

OATES Joyce Carol : - Zarbie les yeux verts.

                                - Blonde.

O'HARA John : - La fille sur le coffre à bagages.

                      - L'enfer commence avec elle.

                      - Une lueur de paradis.

ORDINE Nuccio : L'utilité de l'inutilité.

ORSENNA Erik : - Histoire du monde en neuf guitares. 

                          - Voyage au pays du coton. (relecture)

                          - La grammaire est une chanson douce. LC

                          - Les chevaliers du subjonctif. 

                          - La révolte des accents. 

                          - Et si on dansait ? 

ORWELL George : - 1984.

                            - Une fille de pasteur.

                            - La ferme des animaux. (relecture)

OTSUKA Julie : - Quand l'empereur était un dieu.

                         - Certaines n'avaient jamais vu la mer.

 

-P- (22 - 5 = 17)

PAGNOL Marcel : - La fille du puisatier.

                           - La gloire de mon père.

                           - Marius.

                           - Fanny.

                           - César.

                           - Topaze.

                           - Jean de Florette.

PALAHNIUK Chuck : Fight Club. (relecture)

PENNAC Daniel : - Chagrin d'école.

                          - Au bonheur des ogres.

                          - La fée carabine.

PEREC Georges : Le Condottière.

PERGAUD Louis : La guerre des boutons.

PERRY Anne : - Long Spoon Lane. 

                       - Le mystère de High Street.

PLATH Sylvia : Dimanche chez les Minton et autres nouvelles.

POE Edgar Allan : - Le joueur d'échecs de Maelzel.

                            - Le chat noir et autres nouvelles. (relecture)

PREVERT Jacques : Paroles.

PRIEST Christopher : Le prestige.

PROLONGEAU Hubert : Américain, Américain.

PUZO Mario : Le parrain.


-Q-

 

-R- (11)

RACINE Jean : - Andromaque.

                       - Phèdre. (relecture)

                       - Iphigénie. (relecture)

REMARQUE Erich Maria : A l'Ouest rien de nouveau.

REYNAUD Florence : L'enfant-loup.

RHODES Evan H. : Le prince de Central Park. (relecture)

ROSNAY Tatiana de : Elle s'appelait Sarah.

ROTH Philip : Le complot contre l'Amérique.

ROUQUETTE Max : Médée.

ROUSSET-ROUARD Yves : Les 100 mots du cinéma. 

ROWLING J.K :  Les contes de Beedle le Barde. (relecture)

 

-S- (34 - 4 = 30)

SALINGER J.D : L'attrape-coeurs. N!

SAND George : La petite fadette.

SCHLINK Bernhard : Le liseur. 

SCHMITT Eric-Emmanuel : - Concerto à la mémoire d'un ange. 

                                        - L'enfant de Noé.

                                        - Milarepa. 

                                        - Oscar et la dame rose.

                                        - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.

SEKSIK Laurent : Les derniers jours de Stefan Zweig.

SEMPRUN Jorge : L'écriture ou la vie. (relecture)

SEPULVEDA Luis : Le vieux qui lisait des romans d'amour.

SHAFFER Mary Ann & BARROWS Annie : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.

SHAKESPEARE William : - Hamlet.

                                       - Roméo et Juliette.

                                       - Le marchand de Venise.

                                       - Comme il vous plaira.

                                       - Beaucoup de bruit pour rien.

                                       - Le songe d'une nuit d'été.

                                       - MacBeth. 

SIJIE Dai : Balzac et la Petite Tailleuse chinoise.

SIMONSON Helen : La dernière conquête du Major Pettigrew.

SOLER Silvia : A l'été qui commence !

SOUCY Gaétan : L'acquittement. 

STEINBECK John : Les raisins de la colère.

STENDHAL : - Le rouge et le noir.

                    - Vanina Vanini. (relecture)

STEVENSON Robert-Louis : L'étrange cas du Dr. Jekyll et de Mr. Hyde. 

STOCKETT Kathryn : La couleur des sentiments.

STRASSER Todd : La vague. (relecture)

SÜSKIND Patrick : - La contrebasse.

                             - Le parfum.

SUTER Martin : La face cachée de la lune.

SWARUP Vikas : Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire.

SZPILMAN Wladyslaw : Le pianiste. 

 

-T- (8 - 1 = 7)

TAYLOR Kressman : - Ainsi mentent les hommes

                               - Ainsi rêvent les femmes.

                               - Inconnu à cette adresse. (relecture)

TEZZA Cristovão : Le fils du printemps.

TOLSTOÏ Léon : Le réveillon du jeune tsar et autres nouvelles.

TOUPET Armand : L'enfant à l'étoile jaune.

TROYAT Henri : - Aliocha.

                        - Viou.

-U-

 

-V- (10 - 3 = 7)

VAN CAUWELAERT Didier : Hors de moi. 

VERNE Jules : - Deux ans de vacances.

                       - Les enfants du capitaine Grant.

                       - Les Indes noires.

VIAN Boris : - L'arrache-coeur.

                   - Manuel de Saint-Germain-des-Prés. 

                   - L'écume des jours.

VIGNAN Delphine de : No et moi.

VOLTAIRE : Candide.

VOORHOEVE Anne.C : Mes deux Allemagne.


-W- (3)

WILDE Oscar : Le fantôme de Canterville.(relecture)

WINEHOUSE Mitch : Amy, my daughter. (V.O) 

WYND Oswald : Une odeur de gingembre.

 

-X-

 

-Y-

 

-Z- (13 - 1 = 12)

ZOLA Emile : - Au bonheur des dames.

                    - La curée. (relecture)

                    - Thérèse Raquin. (relecture)

ZWEIG Stefan : -Brûlant secret.

                        - Le Brésil, terre d'avenir.

                        - Le joueur d'échec. (relecture)

                        - Lettre d'une inconnue.

                        - Le voyage dans le passé. 

                        - Un soupçon légitime.

                        - Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme.

                        - Amok. (relecture)

                        - La peur.

                        - Le monde d'hier.

                        - Légende d'une vie.

 

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27 août 2014

Noé, de Darren Aronofsky.

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     Après avoir réalisé le film Black Swan en 2011, Darren Aronofsky change totalement de registre en adaptant un des épisodes les plus célèbres de la Bible, le Déluge. Accompagné dans cette aventure par un casting de choix (Russel Crowe, Emma Watson, Jennifer Connelly ou encore Logan Lerman), Darren Aronofsky aurait pu faire un film qui aurait marqué les esprits... si seulement il avait lu le passage de la Bible en question !

     En effet, ce très long métrage (plus de deux heures de film) n'a de biblique que le titre. Darren Aronofsky utilise l'épisode biblique du Déluge ainsi que la figure de Noé pour réaliser un blockbuster insipide et excéssif, beaucoup plus proche de Game of Thrones que de la source d'origine du film. Oubliant totalement le coeur de l'histoire ainsi que la morale qui en découle, Noé reprend les grosses ficelles des blockbusters d'heroic fantasy de ces dernières années en ajoutant des personnages improbables (des géants de pierres tombés du ciel, chargés de défendre l'Arche avec leur force brute et leurs voix marquées par les siècles qui font immédiatement penser aux Ents du Seigneur des Anneaux) ainsi qu'une profusion d'effets spéciaux de mauvaise qualité.

     De plus, le réalisateur modifie entièrement l'histoire de Noé en ajoutant des storylines absurdes qui rendent le film complètement grostesque (on passera très rapidement sur le dilemme de Noé autour des jumelles...). Ces éléments de scénario n'apportent rien d'intéressant en terme de cinéma ou de réflexion et de questionnement philosophique, et ils occupent par ailleurs la majorité du film. On passe ainsi à côté de l'essentiel, de ce qui fait tout l'intérêt du récit du Déluge.

    Le Déluge en lui-même est heureusement bien rendu à l'écran. Visuellement parlant, l'image est belle, c'est sans doute le meilleur moment du film, même si certaines actions peuvent laisser le spectateur dubitatif ( je me demande encore comment le produit "magique" faisant penser à de l'encens à réussi à endormir tous les animaux de l'Arche d'un coup et ce, durant plus de neuf mois sans qu'il n'y ait de réveil ou autres pertubations). Le film, par ailleurs, rallonge la durée du Déluge passant de quelques jours dans le récit biblique d'origine à quasiment une année (!!!!!) afin de renforcer l'intensité dramatique grâce à un huis clos où se déroulent de nombreuses péripéties. 

    Transformée par certains moments en plaidoyer écologique mais étant le reste du temps un mauvais film de divertissement, l'histoire de Noé a été vidée de sa substance pour devenir un film sans intérêt, oscillant entre le film d'auteur et le pur divertissement sans jamais trouver définitivement son camp. J'ai été très déçue par le rendu final et le traitement de l'histoire biblique par Darren Aronofsky. Venant d'un tel réalisateur ayant une vraie signature cinématographique et beaucoup de talent, je m'attendais à beaucoup mieux de sa part. On sent qu'il n'était pas inspiré par le sujet et qu'il a réalisé ce film comme si il avait été contraint de le faire.

     Gageons que son prochain film sera meilleur et qu'il nous fera oublier cette version de l'histoire de Noé...

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26 août 2014

Bilan mensuel n°13 : Juillet 2014

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      Après la folie littéraire du mois de Juin où j'ai lu pas moins de sept livres, je retrouve pour ce premier mois de vacances mon rythme de croisière habituel. J'ai ainsi lu quatre livres tout au long du mois de Juillet, quatre romans dont un pavé, que je vais tout de suite vous présenter.

     Ma première lecture du mois est donc un pavé de plus de 500 pages que j'ai récemment acheté au Salon du Livre de Poche de Saint-Maur. Il s'agit du premier roman traduit en français de la romancière italienne Valeria Montaldi intitulé La Rebelle : femme médecin au Moyen-Âge. Ce roman historique aborde un thème méconnu, celui des femmes-médecins qui exerçaient leur profession en dépit de l'obscurantisme ambiant de leur époque et de la mysoginie de leurs collègues. J'ai trouvé ce roman passionnant car on est vraiment plongé dans l'atmoshère de l'époque et on apprend de nombreuses choses, mais j'ai parfois regretté certaines réflexions un peu trop moderne des personnages qui émaillent le récit. 

     J'ai ensuite poursuivi ma quête sans fin de la dissolution complète de ma PAL en participant à deux Lectures Communes (LC pour les intimes). L'une a malheureusement été décalé à début Septembre et l'autre est d'ors et déjà chroniquée sur ce blog, puisqu'il s'agit du célèbre conte d'Erik Orsenna, La grammaire est une chanson douce. Si vous voulez en savoir plus sur ce livre, je vous invite à lire mon avis ici.

     Quant à la LC décalée pour Septembre, il s'agit du premier roman de Marc Dugain, La chambre des officiers. Ce roman est également un roman historique, mais aborde une période complètement différente, celle de la Première Guerre Mondiale. Dans ce livre, on suit le destin d'Adrien jeune officier du génie qui, dès les premières heures de la guerre, est défiguré par un obus allemand. Devenue une "gueule cassée", il doit apprendre à accepter son nouveau visage au sein de l'hôpital du Val de Grâce où il est enfermé avec d'autres soldats ayant connu les mêmes horreurs. Cette lecture est un vrai coup de coeur, mais vous en saurez plus en Septembre lorsque je ferai publier mon avis en même temps que celui de Natiora.

     Le dernier livre lu ce mois-ci est un des rares thriller d'Agatha Christie. Populaire sur la blogosphère, j'ai enfin lu à mon tour Rendez vous à Bagdad. Ici, exit Hercule Poirot, Miss Marple et autres époux Beresford, mais place à la délurée, mais non moins attachante, Victoria Jones ! J'ai aimé retrouvé la plume d'Agatha Christie en dehors des sentiers qu'on lui connait, on sent qu'elle a prit plaisir à écrire ce roman, qui combine légèreté, suspense et problèmes capillaires ;) Une lecture bien sympatique, idéale pour l'été qui possède désormais une patine vintage issue des fifties, ce qui ne fait qu'augmenter son charme.

    Voilà donc pour le récapitulatif de mes lectures du mois de Juillet. Mais ce récap' ne serait pas complet si je ne vous parlais pas de la mise de Denis Podalydès que j'ai beaucoup apprécié comme vous avez pu le constater dans un précèdent billet. J'avais eu un véritable coup de coeur pour le texte de Victor Hugo, et il a été sublimé par le jeux des acteurs de la Comédie Française. Guillaume Galliène est surprenant dans le rôle de Lucrèce Borgia. Un vrai spectacle comme on a malheureusement plus l'habitude d'en voir car les décors, les costumes et les jeux de lumières ne sont pas oubliés, bien au contraire, ce qui augmente le plaisir du spectateur.

     Encore une fois, ce mois de Juillet a été riche et intéressant culturellement parlant. Côté lectures, je m'en sors bien en ayant pas de déception et en ayant même un coup de coeur grâce à La chambre des officiers de Marc Dugain. Espérons que le mois d'Août, déjà bien entammé (édit : quasiment terminé) soit dans le même esprit. 

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4 août 2014

Des livres à emporter pour les vacances...

     A l'heure où vous lirez ces quelques modestes lignes, j'espère que je serais arrivée à bon port sur les lieux de mes vacances. Même si je ne serai pas forcément présente derrière mon écran, je vous invite tout de même à venir par ici, car des nouveaux billets seront régulièrement postés. C'est donc l'heure tant attendue et tant espérée des vacances, et qui dit vacances dit PAL de vacances prévue à cette effet. Aussi vais-je vous présenter la mienne. Elle se compose de 6 livres, ce qui est beaucoup trop au vu de la durée de mon séjour mais aussi du peu de temps que j'aurai à accorder à cette passion, mais je préfère en avoir plus que pas assez, car de là où je serai, je ne pourrai pas en acheter (du moins pas en français, et puis comme je ne suis pas bilingue en tamoul, je vais très vite être en difficultée). Contrairement à mes habitudes, elle sera majoritairement composée de romans étrangers.

     J'ai pris dans mes bagages Loeuk... Tchong Kraoy : La dernière fois de Phiseth Srun, le premier roman publié par la toute jeune maison d'édition VPS crée en janvier 2014. Il m'a été proposé en SP (le premier de ma carrière de blogueuse !!!!) et sera lu en priorité. J'ai l'impression que je vais faire une vrai découverte avec ce roman et j'espère ne pas me tromper. Je l'ai déjà bien entamé et je profite de mes vacances pour le terminer.

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     Je les ai achetés il y a quelques jours à peine, une folie certes, mais la tentation était trop forte. Je voulais les lire depuis très longtemps et j'en ai désormais la possibilité, j'ai donc pris dans mes valises deux romans très populaires sur la blogosphère que l'on ne présente plus tant ils ont conquis les foules : La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier et Madame Hemingway de Paula McLain. Tout deux me font très envie, et je ne sais pas par lequel commencer...

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     J'ai également pris deux classiques, l'un est français l'autre est anglais. Il s'agit de La confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset et Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J'aime beaucoup Musset et j'ai déjà pas mal parlé de son théâtre sur le blog en vous proposant mes avis sur Les caprices de Marianne et Lorenzaccio cette année. J'ai eu envie de poursuivre ma découverte de cet auteur en lisant son roman autobiographique. Quand à Orgueil et Préjugés, il est grand temps que je le découvre enfin, après avoir lu Northanger Abbey cet hiver. Et puis une PAL sans Jane Austen, ce n'est pas vraiment une PAL...

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     Pour finir cette présentation de ma PAL de vacances, j'ai également pris Américain, Américain, d'Hubert Prolongeau qui se situe durant la Chasse aux Sorcières dans les années 1950 aux Etats Unis, au moment où les sympatisants communistes d'Hollywood étaient blacklistés et certains d'entre eux dénnoncés par le réalisateur Elia Kazan à la commision McCarthy. Une période très sombre, où la délation était monnaie courante et où tout le monde était suspect. J'avais déjà lu un roman sur cette période qui m'a beaucoup plu et dont je vous ai parlé sur le blog, il s'agit du roman de Douglas Kennedy, La poursuite du bonheur.

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    Je suis sûre que je ne lirai pas tout ce que j'ai emportée avec moi, mais j'espère en lire un maximum afin de vous les présenter. En attendant mon retour, je vais faire en sorte que le blog tourne quasi-normalement en programmant quelques billets. Vous pouvez continuer à commenter, je me fais toujours un plaisir de vous lire et de vous répondre. 

Je vous souhaite à tous d'excellentes vacances et à très bientôt !

EDIT : Nos étoiles contraires de John Green a décidé de s'incruster dans mes valises !!!!

28 juillet 2014

Ostinato en vadrouille #7 : Lucrèce Borgia à la Comédie-Française, une mise en scène de Denis Podalydès.

Guillaume Galliène et Eric Ruf.

      Contrairement à mes habitudes concernant cette rubrique, je ne vais pas vous parler aujourd'hui d'une exposition ou d'un monument à voir absolument mais d'une représentation théâtrale. Pas n'importe laquelle néanmoins, puisqu'il s'agit de Lucrèce Borgia, dont je vous avais fait l'éloge il y a quelques temps. Magistralement interprétée par les comédiens de la troupe de la Comédie Française, ce drame romantique est cette fois-ci mis en scène par Denis Podalydès, sociétaire reconnu de la Maison de Molière.

     Guillaume Galliène interprète le rôle de Lucrèce Borgia, cette femme impie en quête de rédemption auprès de son fils, alors que la jeune Suliane Brahim joue le rôle de Gennaro. Les deux personnages principaux sont donc joués par des acteurs travestis. Ce choix audacieux de distribution peut créer la surprise chez le spectateur du XXIème siècle mais en réalité il s'incrit dans la pure tradition d'un théâtre plus ancien. En tous cas, les deux acteurs sont exceptionnels dans leurs rôles, plus particulièrement Guillaume Galliène qui transcende le rôle de Donna Lucrezia. Durant toute la durée de la pièce, on oublie totalement que le personnage féminin de la pièce est en réalité interprété par un homme ! 

     Les seconds rôles tels que le Duc Alphonse d'Este, l'époux de Lucrèce joué pour la dernière fois par l'exceptionnel Eric Ruf (qui va devenir l'Administrateur Général de la Comédie Française à la rentrée), ou encore Gubetta, le confident de Donna Lucrezia interprété par Christian Hecq (excellent, comme toujours !) sont loin d'être de simples faire-valoir, ils sont de véritables personnages de premier plan et apportent de la profondeur à la pièce grâce à la qualitée du jeu de ces grands acteurs. 

     En dehors du jeu des acteurs, la mise en scène de Denis Podalydès brille par la beauté des décors éllaborés dans les ateliers de la Comédie Française ainsi que par les costumes somptueux dessinés par Christian Lacroix. A la fois sobres et raffinés, ces derniers fascinent le spectateur par leur beauté. Quant aux décors, la grande gondole de la scène initiale et les différents fonds de scènes représentants tour à tour le ciel vénitien, le palais ducal ou encore le palais de la Princesse Negroni impressionnent et éblouissent le public tant il est rare de voir un visuel aussi riche et esthétique dans le théâtre moderne. L'ensemble est par ailleurs sublimé par le jeu des lumières composé principalement d'effets de clair-obscur, qui donnent un aspect visuel original. La musique est également soignée et correspond parfaitement à l'atmosphère de la pièce. Il y avait longtemps que l'on avait pas assisté à un spectacle de théâtre d'une telle ampleur et d'une telle qualitée !

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     Cette mise en scène de Lucrèce Borgia est désormais terminée, mais a bien entendue eu beaucoup de succès auprès du public, si bien que La Comédie Française a décidée de la rejouer pour la saison 2014-2015. On ignore pour le moment si la distribution sera identique en raison du changement de statut d'Eric Ruf au sein de la Maison de Molière, mais je vous conseille d'aller découvrir ou redécouvrir cette pièce qui m'avait déjà faite forte impression au moment de la lecture. La mise en scène ici retransmet parfaitement l'esprit du texte d'origine et est visuellement très belle à voir. Un grand spectacle comme on a malheureusement très peu la chance d'en voir actuellement.

 

Ce billet est une nouvelle participation au challenge "Théâtre" chez Eimelle.

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23 juillet 2014

La grammaire est une chanson douce, d'Erik Orsenna.

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     Si je n'avais pas vu Chapitre Onze lire ce court roman/conte sur Twitter, je pense qu'il ne serait pas sorti de sitôt de ma PAL. Pas parce qu'il ne me faisait pas envie, au contraire, j'avais déjà beaucoup aimé son petit précis de mondialisation Voyage au pays du coton. J'étais donc ravie de retrouver la plume de cet auteur dans un tout autre genre, celui du conte et plus généralement, celui de la fiction. 

     La grammaire est une chanson douce est le premier volume d'une série de plusieurs ouvrages, dont le dernier, La fabrique des mots, fut édité l'année dernière. Erik Orsenna nous raconte ici l'histoire de deux enfants, Jeanne et Thomas, qui sont les seuls survivants d'un naufrage (et non pas d'un crash aérien comme j'ai pu précédement l'écrire !!!). Echoués sur une île qui leur est inconnue, les deux enfants vont très rapidement se rendre compte qu'ils ont perdu l'usage de la parole. Avec l'aide de Monsieur Henri (Salvador ;) ), ce "petit monsieur basané, droit comme un "i" dans son costume de lin blanc et coiffé d'un canotier", roi des berceuses (les chansons douces), les deux enfants vont séjourner sur cette île et réapprendre à parler, à aimer les mots, la langue française.

     La grammaire est une chanson douce est un conte que j'aurai adoré lire si j'avais été plus jeune. L'imagerie que développe Erik Orsenna pour nous décortiquer et nous faire comprendre le difficile mécanisme de la grammaire française, est absolument formidable. J'ai beaucoup aimé cette vision de la langue française, ludique et joyeuse, parfois un peu cruelle, ce qui fait qu'elle peut intéresser les plus jeunes au même titre que les plus grands. Je pense que si j'étais institutrice ou professeur de français au collège, je ferai étudier ce livre à mes élèves. 

      En effet, loin de se plier au très rigide et pompeux vocabulaire de l'Education Nationale utilisé pour inculquer quelques points de grammaire aux jeunes enfants, ce livre nous montre que l'on peut enseigner la grammaire de manière beaucoup plus simple et beaucoup plus efficace, il suffit juste d'un peu d'immagination et de créativité. De plus, les dessins réalisés à l'aquarelle qui émaille le récit renforcent l'effet de simplification des notions difficiles pour les enfants. Et puis, le sentiment d'identification est très présent, ils n'ont qu'à choisir entre Jeanne et Thomas...

      Néanmoins, si on entre tout de suite dans le vif du sujet au bout de deux courts chapitres, l'action ralentie après sensiblement à cause de nombreuses descriptions qui rendent le récit assez plat. Heureusement, ce sentiment ne dure pas pendant tout le livre et l'intrigue se ressaisi assez vite. J'ai également trouvé que le dénouement final était un petit peu trop naïf et attendu, mais ça ne m'a pas ôté l'envie de découvrir rapidement la suite des aventures de Jeanne et Thomas qui se trouvent dans ma PAL, à savoir Les chevaliers du subjonctif.

 

Ce livre est une Lecture commune partagée avec Chapitre Onze (on remet ça quand tu veux !) mais c'est aussi une nouvelle participation à plusieurs challenges auxquels je participe : le challenge "Cartables et Tableaux noirs saison 2" chez George car une partie du roman se déroule dans une école primaire, le challenge "Il était une fois" chez Mayartémis sur Livraddict ainsi que le Plan ORSEC 2014 chez George et le challenge estival "Ma PAL fond au soleil" chez Métaphore

Lectures-communes  challenge-cartable-et-tableau-noir-saison-21  pal-orsec-20141 

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