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Lukea Livres

19 juillet 2014

Jonathan Livingston le goéland, de Richard Bach.

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      Après un peu plus d'une semaine de vacances et de repos, me voici de retour parmi vous pour vous parler du célèbre roman de Richard Bach, Jonathan Livingston le goéland. Je l'avais repéré sur le blog de Métaphore (qui l'avait présenté dans le cadre de son challenge "Romans cultes") lors du commencement de mon blog il y a de ça un an, mais Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach était un roman culte... que je ne connaissais pas du tout auparavant ! Encore une découverte effectuée grâce aux blogs de lectures ! 

     Je l'ai lu il y a quelques mois, mais avec le retard que j'ai accumulé et dont je n'arrive pas à me défaire, je vous en parle seulement aujourd'hui. Mes souvenirs de ce court roman sont désormais assez flous car je n'avais pas été spécialement emballée par cet hymne à la liberté et à la quête de soi. Je l'ai reparcouru il y a peu pour me rafraichir la mémoire et écrire au mieux cet article, mais le constat est toujours le même, voir pire : je n'ai décidément pas aimé ce court roman. Je vais bien évidemment vous dire pourquoi.

     Alors que je pensais avoir à faire à un classique de la littérature américaine adulte, je me suis très vite rendue compte que Jonathan Livingston était en réalité un livre qui se destinait davantage à un lectorat jeunesse, ce qui n'était pas indiqué dans mon édition. Cette première mauvaise surprise m'a, je l'avoue, un peu gâché mon plaisir de lecture. Je me suis sentie flouée, comme si il y avait eu une erreur sur la "marchandise".

      Pourtant, lorsque j'avais lu la quatrième de couverture, j'avais trouvé le thème, quoique enfantin, parfaitement adapté pour les adultes, car Jonathan Livingston le goéland aborde des notions universelles qui s'apparentent parfois à de la philosophie (qui concernent donc tout le monde) telles que la liberté ou encore le droit à la différence qui est étroitement lié à la notion de tolérance. Ces concepts, sont émaillés tout au long du roman et sont assez redondants, ils donnent l'impression que le récit tourne en rond, ce qui n'est jamais agréable pour un lecteur.

     Mais ce qui m'a particulièrement déplu, c'est le style de l'auteur, Richard Bach. Je l'ai trouvé très lourd et très répétitif. Il est en totale contradiction avec l'histoire développée dans le roman qui appelé à être tout en légèreté et en finesse. Le récit porte sur l'histoire d'un jeune goéland pas comme les autres, qui préfère voler dans les cieux pour le plaisir plutôt que de chasser afin de se nourrir. Cette particularité fait qu'il va être exclu de sa communautée très terre à terre, mais Jonathan va très vite découvrir qu'il n'est pas le seul à être passionné par le fait de voler et de se sentir libre, d'être heureux dans le ciel. 

     Néanmoins, si le style est loin d'être des plus légers, les descriptions des heures de vol de Jonathan sont, selon moi, particulièrement bien décrites et détaillées. On sent que l'auteur a réellement pris plaisir à raconter les sensations que provoquent les longues heures de vol dans le ciel. On comprend tout de suite pourquoi lorsque l'on sait que Richard Bach est un ancien aviateur de L'US Air Force, il sait donc très bien de quoi il parle. 

     Malgré tout, je n'ai pas trouvé que l'histoire était très palpitante, ni très intéréssante. Je me suis demandé si l'ennui que j'ai pu éprouvé au cours de ma lecture n'était pas dû au fait que ce roman avait peut-être mal vieilli et qu'il ne faisait plus d'échos aujourd'hui. Ce court roman a pourtant été écrit dans les années 1960, il n'est pas si vieux que cela, mais parfois il faut admettre que tous les livres ne vieillissent pas très bien. Dans le même genre je vous conseillerais plutôt de lire ou de relire Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry qui n'a pas pris une ride.

 

Cette lecture a été effectuée dans le cadre de plusieurs challenges auxquels je participe. Elle est une participation à la séssion du mois d'Avril (!!!!!) du Jacques a dit chez Métaphore, mais c'est aussi une participation au challenge "Romans Cultes" toujours chez Métaphore. De plus, en tant que roman culte, Jonathan Livingston a connu une adaptation cinématographique réalisée par Hal Bartlett en 1973, ce qui me permet donc de placer ce billet dans le cadre de mon challenge La littérature fait son cinéma saison 4 ! En plus, il compte pour le Plan ORSEC 2014 chez George.

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7 juillet 2014

Ostinato en vadrouille #6 : Exposition "L'art des super-héros Marvel" au Musée des Arts Ludiques.

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       Je vous avais déjà parlé du Musée des Arts Ludiques lors de ma visite de l'exposition inaugurale Pixar l'hiver dernier, mais aujourd'hui, je vais vous parler de ma visite de leur nouvelle exposition qui dure jusqu'au 31 août 2014 et qui est consacrée à "L'art des super-héros Marvel".

      Avec cette exposition, pour la première fois, les super-héros sont exposés dans un musée et reçoivent ainsi leurs lettres de noblesse de la part du monde de l'art. La philosophie du Musée des Arts Ludiques est donc totalement respectée puisque l'objectif premier de ce musée, lors de sa création, était de promouvoir les arts dits "mineurs" faisant partis de l'entertainment (le divertissement en français) qui jouissaient d'une faible reconnaissance de la part des acteurs du monde artistique. Les super-héros de l'écurie Marvel ont donc le droit à un espace où l'on peut découvrir ou redécouvrir leurs histoires, leurs modes de fabrication ainsi que leurs influence sur les autres arts (notamment le cinéma).

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     Comme toujours avec le Musée des Arts Ludiques, l'exposition est très riche en oeuvres et objets exposés, parfois jusqu'à l'excès, ce qui fait que la profusion des objets prend la place des explications nécessaires à la bonne compréhension des visiteurs qui ne sont pas spécialement érudits dans le domaine. Ce manque de notes et de panneaux explicatifs est selon moi le gros point négatif de cette exposition, sympatique au demeurant.

     Contrairement à l'exposition Pixar de l'hiver dernier, l'exposition Marvel comporte plus de contenu multimédias et plus particulièrement de vidéos. Ces documents sont pour la plupart des interviews inédites réalisées spécialement pour l'occasion. Beaucoup d'entre elles sont consacrées à Stan Lee, le co-créateur de nombreux super-héros Marvel avec Jack Kirby. Elles mettent en avant ses influences artistiques et culturelles et nous font part du processus de création des super-héros des années 1960 (Iron-Man, les Quatre Fantastiques, Hulk, Thor...) qui ont permis à Marvel de renouer avec le succès. Certaines vidéos originales prennent également en compte le point de vue de créateurs de BD européennes contemporaines tels que Zep (Titeuf) ou encore Joan Sfar (Le chat du rabbin, Aya de Yopougon...). Leur regard sur l'univers créé par Marvel est intéressant pour le visiteur car il permet de mettre en parallèle deux visions du même art, deux savoir-faire.

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    La dernière partie de l'exposition ne s'intéresse pas à l'aspect "Comics" de l'univers Marvel mais à l'aspect "cinématographique" qui prend de plus en plus d'importance dans la logique économique du groupe Marvel. Les adaptations cinématographiques des planches éditées au siècle dernier sont déjà conséquentes et le seront encore plus à l'avenir, c'est pour cette raison que de nombreux objets issus des films ont été exposés au Musée des Arts Ludiques. Ainsi, on peut y retrouver le bouclier de Captain America, le marteau de Thor, mais aussi (et surtout ;) ) le casque d'Iron Man ! Moins fournie au niveau des oeuvres exposées que la partie consacrée aux comics, cette partie possède néanmoins l'avantage de montrer le lien qui unit les deux formes d'expression que sont la bande-dessiné et le cinéma. 

    Malgré un manque d'explications des oeuvres, l'exposition "L'art des super-héros Marvel" reste une bonne exposition que je réserve néanmoins aux inconditionnels de cet univers. Les néophytes se sentiraient perdus face à ce flot de planches et de croquis préparatoires qui sont bruts de tout commentaires et de contextualisation.

Ce billet rentre dans le cadre du challenge "L'art dans tous ses états" chez Shelbylee.

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3 juillet 2014

Urgence, de Christian Grenier.

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      Je lis très rarement des livres pour la jeunesse (le dernier en date étant Iqbal, un enfant contre l'esclavage de Francesco d'Adamo) mais Urgence est un livre de mon enfance que je n'avais jamais pris le temps de regarder, de feuilleter, de lire. La couverture ne me faisait pas envie, et à cet âge, elle est essentielle car elle détermine les envies de lecture. Lorsque je l'ai retrouvé il y a peu au fond de ma bibliothèque, je me suis dit que ce serait bête de passer à côté. En effet, la quatrième de couverture m'a tout de suite donnée envie de me plonger dans ce très court roman jeunesse (80 pages écrites en gros caractères) qui prend pour sujet la Seconde Guerre Mondiale (sujet qui me passionne).

      Ce texte est tirée d'une histoire vraie, celle d'un ami de Christian Grenier nommé François, qui, au moment de la libération de la ville de Besançon par les troupes alliées, est atteint d'une maladie inconnue et très probablement fatale pour le jeune garçon qu'il était alors. Son destin semble alors scellé, le médecin de la famille semble avoir perdu tout espoir de le sauver, ses parents sont impuissants et désespérés face au mal mortel qui ronge leur fils unique... jusqu'au jour où le père de François, René, entend à la radio que la base générale de l'armée américaine située à Paris possède un échantillon d'un nouveau médicament expérimental, la pénicilline.

     Il n'en fallait pas plus pour que René retrouve la force, l'espoir, le courage et la détermination dont il aura fortement besoin pour se jeter sur les routes de France en quête du remède miracle. Le temps presse, les heures de François sont désormais comptées et René n'aura qu'une journée pour faire l'aller-retour qui lui permettra de sauver son fils. Le parcours sera long et périlleux, car la France est encore partiellement occupée et les routes contiennent de nombreux barrages militaires des deux camps.

      Je n'ai plus l'habitude de lire des romans jeunesse, mais j'avais trouvé l'intrigue d'Urgence digne d'intérêt pour les lecteurs adultes puisqu'il s'agit d'un fait ayant réellement existé . Le récit de cette histoire vraie est palpitant et efficace, on croirait lire un thriller. L'effet "course contre la montre" pour la survie d'un enfant apporte une certaine tension au récit, cela approrte un véritable enjeux à l'histoire. On a du mal à arrêter sa lecture en cours de route, car chaque ligne compte et nous rapproche un peu plus du but.

     J'ai aimé la double dimmension de cette histoire, l'une qui est historique et l'autre qui s'apparente au thriller. Ce court roman se situe à un moment essentiel de la Seconde Guerre mondiale en France, à savoir la libération progressive du territoire par les Alliés. On sent au travers du récit que le conflit n'est pas encore totalement achevé, qu'il y a encore de nombreuses zones tendues. Etant dans le cadre d'un roman destiné à de jeunes lecteurs (je dirais 8-12 ans), Christian Grenier en profite pour dresser un panorama des différentes positions vis-à-vis de l'ennemi qu'a occupé la population française durant l'Occupation. On retrouve ainsi des résistants, des "collabo" ainsi que la majorité silencieuse qui n'a pas pris position pour aucun des deux camps. J'ai regretté que l'auteur aborde ce contexte historique de manière trop succinte et trop superficielle. J'ai trouvé plus généralement que l'ensemble manquait de profondeur, de détails. La narration et la description étaient selon moi beaucoup trop simpliste, même si c'est sensé viser un jeune public qui n'a peut-être pas les connaissances nécessaires pour aborder les choses plus profondément.

     Une lecture rapide qui, je pense, peut donner aux jeunes lecteurs l'envie d'en savoir plus sur la Seconde Guerre mondiale et l'Occupation de la France durant le conflit par les Allemands.  

 

Ce billet est une participation à plusieurs challenges auxquels je participe : Le challenge Seconde Guerre Mondiale chez moi, le Plan ORSEC 2014 chez George et le challenge estival chez Métaphore "Ma PAL fond au soleil"

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1 juillet 2014

Bilan mensuel n°12 : Juin 2014.

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      Déjà un an ! Un an de blog qui a bien évidemment été célébré comme il se doit ICI. Ce bilan du mois de juin est le douzième bilan effectué sur ce blog et comme toujours il a été rempli de lectures riches et variées qui se comptent cette fois-ci au nombre de 7 ! On voit que le début des vacances d'été est passé par là ! La semaine du Bac a ralenti mon rythme de lecture, mais je me suis bien rattrapée les quinze jours suivants comme vous pouvez le voir juste en dessous :

      Au-delà des lettres de Damien Khérès fait partit de la catégorie de livre que je n'aurais jamais lu si je n'avais pas ouvert ce blog un an auparavant. Amicalement proposé par l'auteur qui m'a contacté pour que je puisse lui donner mon avis dessus, Au-delà des lettres ne m'a malheureusement pas convaincue. Le sujet m'avait pourtant intéressé par son originalité, mais je n'ai pas du tout accroché au style de Damien Khérès. Je vous en dévoilerai plus d'ici peu.

      Parce qu'il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman jeunesse, j'ai lu ce mois-ci un très (très) court roman de Christian Grenier intitulé Urgence. Ce roman est un livre que je possède depuis mon enfance, mais je n'avais jamais pris la peine de m'y intéresser. C'est fort dommage car l'histoire est palpitante mais reste malheureusement trop en surface. 

    Aussitôt acheté et aussitôt lu, Petits bonheurs de l'édition de Bruno Migdal est un court ouvrage que j'avais repéré sur le blog de George il y a quelques semaines. J'avais été interpellée par le thème de ce récit, l'envers du décor des maisons d'édition parisiennes du point de vue d'un stagiaire, car j'avais également eu l'opportunité de faire un stage de très courte durée dans une de ces maisons il y a quelques temps. J'ai retrouvé dans cet ouvrage des similitudes avec ma propre expérience mais aussi des divergences et j'ai aimé pouvoir confronter ces deux visions. L'ensemble m'a convaincue mais j'ai regretté la lourdeur du style de l'auteur qui aurait gagné en efficacité si il avait été plus léger.

     Je suis retournée à mes basiques littéraires ce mois-ci en m'intéressant au roman d'Yves Dangerfield nommé Saint-Cyr : La maison d'Esther où l'on découvre l'évolution de la Maison Royale de Saint-Louis fondée par Louis XIV et Madame de Maintenon. Lorsque j'étais plus jeune, j'étais une inconditionnelle de la série jeunesse d'Anne-Marie Desplats-Duc, Les colombes du Roi-Soleil, qui reprend sensiblement le même thème que le roman de Dangerfield. En lisant ce roman, j'ai eu l'impression de me retrouver dans les lectures de mon enfance, mais j'ai préféré la version de Dangerfield qui est plus réaliste et plus respectueuse des faits historiques.

     Après avoir eu un véritable coup de coeur pour la BD de Catherine Meurisse Mes hommes de Lettres en janvier dernier, j'ai lu son second opus, Le pont des arts, qui s'intéresse à la relation que la peinture et la littérature entretienne ensemble. Moins efficace que le précédent, cette BD reste tout de même très sympathique. On prend plaisir à lire les différentes cases et on passe un bon moment de lecture.

    Lors de mon arrivée sur Twitter en mars dernier, je me suis abonnée aux différents compte des maisons d'edition et j'ai eu la chance d'être la 7000ème abonnée des Editions Robert Laffont. Pour me remercier, ils ont la gentillesse de m'offrir un roman qui venait tout juste de paraitre en librairie, A l'été qui commence ! Ce roman est le premier traduit en français de la romancière catalane Silvia Soler. Je ne pense pas que j'aurais lu ce roman dans d'autres circinstances et j'aurais raté ainsi un très bon moment de lecture. J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire de Julia et Andreu qui est une ode à la vie. Je vous conseille ce roman solaire (Soler ;) ) idéal pour la saison !

     Dernière lecture du mois et pas la moindre puisque c'est un coup de coeur, j'ai enfin lu Un jour de David Nicholls. J'avais vu le film au moment de sa sortie au cinéma et j'en avais été émue aux larmes. L'effet a été identique au moment de la lecture du roman. C'est beau, c'est prenant, c'est émouvant et je n'ai pas réussi à lâcher ce pavé de plus de 600 pages que j'ai lu en un peu plus d'une journée ! Ma lecture préférée du mois qui est suivie de près par A l'été qui commence !

     Mais le mois de juin ne s'est pas fait que de lectures, il s'est aussi fait de cinéma (et d'examens, mais ça on s'en fiche...). J'ai eu l'occasion de voir au cinéma le dernier film de Clint Eastwood, Jersey Boys, dont je vous ai parlé avant-hier et qui est un véritable coup de coeur cinématographique ! J'ai adoré ce film qui s'inscrit dans la lignée des grands films de mafia italo-américains des années 1970 ainsi que des Affranchis de Scorsese. Un très bon biopic, très esthétique dans l'image et impeccable dans la réalisation.

   Le deuxième film vu ce mois-ci est dans ma collection personnelle de DVD, il s'agit du biopic de Sacha Gervasi sur le réalisateur de génie Alfred Hitchcock sobrement appelé Hitchcock. Le film se concentre sur la génèse d'un des plus grands succès du réalisateur britannique, Psychose. Ce projet contoversé se situe à une période charnière de la vie d'Hitchcock, il est en pleine remise en question personnelle et professionnelle. Le film manque parfois un peu de rythme mais possède quelques effets de caméra intéressants à voir. De plus, la prestation d'Anthony Hopkins et d'Helen Mirren en tant qu'époux Hitchcock est incroyable !

En espérant que Juillet soit tout aussi remplie (voir plus) que Juin, je vous souhaite à tous de moments de lectures, de cinéma, et de culture plus généralement. 

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29 juin 2014

Jersey Boys, de Clint Eastwood.

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        Je ne vous avais pas parlé de cinéma depuis un bon moment sur le blog, mais je me rattrape aujourd'hui, à l'occasion de ce premier jour de la Fête du cinéma, pour vous présenter le dernier film de Clint Eastwood, que je considère comme un de mes réalisateurs préférés. Sortis il y a un peu plus d'une semaine dans les salles obscures, Jersey Boys est un biopic (biographie filmée) retraçant l'histoire du groupe Frankie Valli & The Four Seasons durant les années 1950 jusqu'aux années 1970. 

     Le groupe est aujourd'hui plus ou moins tombé dans l'oubli mais il est l'auteur de grands tubes qui sont devenus des standards de la musique (tels que Beggin ou encore December 1963, la version originale de Cette année là de Claude François). La voix si particulière de Frankie Valli a donné une identité bien définie au groupe et a permis au Four Seasons de connaitre le succès.

     Pourtant, rien n'était gagné au départ pour cette bande de jeunes italo-américains du New-Jersey qui s'était acoquiné avec le parrain de la mafia du quartier. Délinquants à la petite semaine pas très habiles, l'avenir de Tommy et Nicky DeVito, Frankie Castelluccio et Nick Massi ne semble guère radieux. Mais grâce à l'intermède d'un certain Joe Pesci (devenu plus tard un acteur célèbre pour avoir joué dans plusieurs films de Martin Scorsese), ils rencontrent celui qui composera les nombreux tubes à venir, Bob Gaudio. Le groupe des Four Lovers devient alors The Four Seasons et sont désormais menés par Frankie Valli (ancien Castelluccio). Leur carrière peut désormais commencer...

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     Je suis allée voir ce film complètement par hasard, je ne connaissais pas le sujet du film, et pourtant, j'ai été totalement conquise par cette histoire de groupe de délinquants qui deviennent des stars de la chanson. Ce film s'inscrit parfaitement dans un genre de cinéma que j'affectionne tout particulièrement, le cinéma italo-américain. Clint Eastwood adapte ici un des plus gros succès de Broadway et reprend une partie du casting pour nous plonger dans cette atmosphère digne des plus grands films de mafia des années 1970. L'esthétique du film est superbe et respecte au plus près la période traitée, on retrouve la côte Est telle que nous l'avions laissée avec le cinéma de cette époque. Eastwood nous fournit ici des images d'une très grande qualitée et filme ses plans de manière originale, que l'on avait pas vu depuis les grands films de Scorsese (Les Affranchis, Taxi Driver...). J'ai particulièrement aimé le fait que les personnages brisent régulièrement "le quatrième mur" et s'adressent directement aux spectateurs face caméra. 

    J'ai beaucoup aimé découvrir la légende des Four Seasons telle qu'elle a été racontée par Clint Eastwood. J'y ai découvert un groupe mythique, un son particulier et surtout la voix unique de Frankie Valli qui donne toute l'originalité à ce groupe. Certains passages sont mémorables grâce à de bons dialogues et une bonne narration. Le film se conclu par un final exceptionnel et particulièrement réussi qui place le film directement dans la catégorie des films à voir et à revoir. Désormais, je considère Jersey Boys comme l'un de mes films préférés et je vous le conseille très chaudement car c'est un coup de coeur pour ma part !

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27 juin 2014

Lucrèce Borgia, de Victor Hugo.

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      Alors que ce cher Victor Hugo est actuellement malmené et trainé dans la boue par une bande de lycéens en furie à cause du très beau poème Crépuscule auquel ils n'ont rien compris, je me suis dit qu'il était grand temps que je crie tout mon amour pour la prose de ce grand écrivain, également poète de talent, et dans le cas qui nous intéresse aujourd'hui, dramaturge de génie. J'avais lu au mois d'Avril dernier le drame Lucrèce Borgia mais je n'en avais toujours pas fait de billet par manque de temps. Voilà une injustice qui est aujourd'hui réparée.

      Lucrèce Borgia n'est pas la pièce de théâtre la plus connue de Victor Hugo. Eclipsée par Hernani et autres Ruy Blas, cette pièce devrait être néanmoins appréciée à sa juste valeur. Véritable petit bijoux du théâtre romantique, cette pièce met en scène la sulfureuse Lucrèce Borgia dans un rôle particulièrement riche et réussi. Elle est la figure centrale de cette pièce, toute l'intrigue gravite autour d'elle et de sa relation avec le personnage de Gennaro. 

     L'intrigue de la pièce est assez simple et en même temps complexe puisqu'elle repose beaucoup sur le jeux des réputations et des rumeurs. Gennaro, sensé être le personnage principal de la pièce, est un mercenaire à la solde du doge de Venise. Il ignore tout de ses origines familiales et idéalise sa mère qu'il pense être la plus vertueuse des femmes, douée d'un amour sans bornes pour ce fils qu'elle a abandonné. Lucrèce, quant à elle, doit continuellement subir les nombreuses insultes et références à son passé plus que douteux alors qu'elle souhaite se repentir et construire une relation saine avec son fils Gennaro, fruit des amours incestueuses avec son frère.

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     Néanmoins, Lucrèce n'est pas seulement le monstre dont la réputation sulfureuse n'est plus à faire, c'est également une femme douée de sentiments et d'un instinct maternel qui l'a pousse à protéger son fils des dangers auxquels il doit faire face. Alors que son troisième époux est persuadé que Gennaro est l'amant de Lucrèce, celle-ci doit prouver qu'elle n'est plus la femme de tous les scandales et qu'elle est sur le chemin de la réhabillitation. Cette démarche louable est cependant semée d'embûches car elle doit absolument dissimuler le lien véritable qui l'a lie à Gennaro.

    Cette pièce est magnifique, c'est un véritable coup de coeur pour moi. Je l'ai lue d'une traite et j'ai été passionnée par le destin tragique de cette femme qui symbolise tous les fantasmes les plus inavouables de l'humanité. Les dialogues sont fluides et poétiques, c'est un véritable plaisir de lecture. On a envie de relire cette pièce dès que l'on referme le livre pour encore mieux saisir et savourer toute la beauté de ce drame romantique. Le style de Victor Hugo est toujours aussi exceptionnel et arrive à nous passionner, à nous faire vibrer pour ces personnages et leurs issues fatales. Ce texte est un véritable joyau qui doit être sublimé lorsqu'il est représenté sur scène. Je vous en donnerais la confirmation lorsque j'aurais vu la mise en scène de Denis Podalydès de la Comédie Française au mois de Juillet avec Guillaume Gallienne dans le rôle-titre.

 

Ce billet est une participation à deux challenges chez Eimelle : le challenge Il Viaggio et le challenge Théâtre. C'est de plus une participation au challenge Victor Hugo organisé par Lemillefeuilles sur Livraddict et compte bien évidement pour le Plan ORSEC 2014 chez George.

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23 juin 2014

Lukea Livres a désormais 1 AN !!!!!!!!

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     Après une semaine bien chargée (et sans billets !) pour cause de BAC (c'est une bonne excuse ?), je retourne parmi vous plus motivée que jamais, avec des nouvelles lectures, des nouveaux films et pleins d'autres choses, mais aussi et surtout dans un premier temps, avec des billets en retard ! (et ils sont nombreux, croyez moi !) 

Mais ce n'est pas là l'objet de ce billet. Aujourd'hui est signe d'un grand jour pour le blog puisqu'il fête ses 1 an !!!! Une année riche en découvertes, pleine de partages, de rencontres virtuelles plus qu'entousiasmantes qui font que le blog occupe aujourd'hui une part de plus en plus importante dans ma vie. Je suis fière de compter parmi les rangs des blogueuses littéraires, une communautées d'internautes avec qui je partage plus qu'un hobby, une véritable passion (voire plusieurs).

Je voulais vous remercier pour être de plus en plus nombreux à venir par ici, que vous laissiez une trace de votre passage grâce aux commentaires ou non, je remercie également celles et ceux qui m'ont aidé à m'intégrer dans cette blogosphère alors que ça n'était pas gagné au départ. Vos gentils mots qu'ils soient rédigés en commentaires ou en messages privés me touchent énormément et me donnent vraiment envie de poursuivre cette aventure qui, je l'espère, durera encore longtemps !

Ce message marque la première année de ce blog que j'ai partagé parmi vous, je ne me voit pas arrêter l'aventure de sitôt. 

Bref, vous n'aurez pas fini de me suivre dans mes pérégrinations littéraires, cinéphiles et culturelles, ce n'est que le début !

Merci à vous,

Ostinato.

14 juin 2014

La contrebasse, de Patrick Süskind.

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       Lorsque l'on parle de l'auteur allemand Patrick Süskind, on pense immédiatement à son fameux best-seller Le parfum. Or, pour initier ma découverte de cet écrivain, je me suis procurée une de ses pièces de théâtre qui est moins célèbre : La contrebasse, un court monologue de moins de 100 pages environ qui a pour unique personnage un contrebassiste professionnel de l'Orchestre National Allemand.

     Véritable misanthrope, cet homme ne vit que par amour de la musique et pour son fardeau, son boulet, sa contrebasse. L'instrument à cordes est d'ailleurs un personnage à part entière du récit. Féminine par ses courbes, elle représente la femme de la vie de cet homme, seul et aigri par sa triste expérience de la vie. Durant toute la première partie de la pièce, le personnage fait l'éloge de son instrument, tel un amoureux. Il explique la nécéssité, l'utilité et la suprématie de cette contrebasse si imposante dans un orchestre. Il la décrit comme l'instrument le plus noble de la musique, mais aussi parfois comme un instrument qui lui procure de la honte, de la gêne et qui l'empêche d'avancer. 

     De l'amour démesuré à la haine, il n'y a parfois qu'un pas, et c'est ce que montre cette courte pièce où nous, lecteurs, assistons à l'émergence de la folie chez cet homme en raison de cet instrument qui attise toutes les passions. Cette discussion où le spectateurs est souvent sollicité est l'occasion pour lui de déverser toute sa haine, toute sa rancoeur envers son milieu professionnel et envers la vie de manière générale. Personnage pathétique par excellence, on compatit parfois et on déteste souvent cet homme, ce qui est tout de même assez problématique vu qu'il est l'unique personnage de la pièce. La lecture est ainsi ralentie et alourdie en raison du caractère du contrebassiste. 

     Je pensais avoir affaire ici à une lecture rapide et agréable, mais malheureusement cela n'a pas été franchement le cas. J'ai trouvé l'ensemble lourd et pompeux. L'ensemble se lit certes très vite en raison de ses 96 pages, mais chacune d'entre elle pèse une tonne. La lecture traine en longueur, et j'ai trouvé la première partie un peu répétitive, bien qu'intéressante. Quant à la seconde, je l'ai trouvé meilleure d'un point de vue stylistique et dramatique, mais l'explosion si soudaine de cette folie ravageuse peut parfois surprendre le lecteur. 

      Ma lecture est plutôt mitigée pour cette première incursion dans l'univers de Patrick Süskind, je suis plutôt déçue car j'avais entendu beaucoup de bien de cette pièce. Je pense cependant que cette pièce n'est pas une pièce à lire mais une pièce à voir, car durant tout son monologue, le personnage fait sans cesse des allusions à des morceaux de musique classique qui ne sont pas forcément connus des novices, mais malheureusement on ne peut pas les entendre puisque nous avons que le texte sous les yeux. C'est peut-être là la limite de la transcription écrite du théâtre qui est avant tout un art vivant qui se nourrit de plusieurs formes d'expressions pour proposer un spectacle de qualité. Je reste persuadée que bien interprétée par un acteur de talent et une mise en scène, cette pièce ferait des merveilles ! D'où mon amer regret de ne pas avoir eu de places pour voir la représentation avec Clovis Cornillac (parait-il très bon dans le rôle) au printemps dernier...

 

Ce billet rentre dans le cadre de plusieurs challenges auxquels je participe : le challenge "Des notes et des mots" chez Anne, le challenge "Théâtre" chez Eimelle et bien sûr le Plan ORSEC 2014.

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10 juin 2014

Chagrin d'école, de Daniel Pennac.

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      Lu dans le cadre d'une lecture commune partagée avec Azilis, Chagrin d'école est le premier ouvrage appartenant à la littérature adulte que je lis de Daniel Pennac. Jusqu'à présent, durant mon enfance, j'avais découvert les désormais classiques de la littérature enfantine que sont L'oeil du loup et la série des Kamo. Cependant, Chagrin d'école ne se situe pas très loin du monde de l'enfance puisqu'il aborde un thème qui prend une place très importante durant la jeunesse : L'ECOLE.

      Cet ouvrage récompensé par le prestigieux Prix Renaudot en 2007 est à la fois un essai portant sur le système scolaire français actuel, un témoignage d'ancien professeur et un récit de souvenirs d'enfance où l'on apprend avec surprise que le génial écrivain Daniel Pennac était en réalité... un cancre ! Ce livre est donc un ouvrage aux multiples facettes, ce qui rend la lecture plus riche et passionnante. Les passages personnels (et à mon humble avis, un peu romancés) sont entrecoupés de réflexions qui m'ont semblées très juste sur l'école actuelle. J'ai été souvent du même avis que l'auteur sur ces considérations que certains peuvent qualifier de "dépassées", mais qui m'ont parues être pleine de bon sens. 

     J'ai également apprécié mes retrouvailles avec le style de Pennac dans un registre plus sérieux, plus adulte. Néanmoins, la légèreté est tout de même au rendez-vous, on prend plaisir à dévorer ces pages, à découvrir le passé de cancre du jeune Daniel Pennacchioni, ce mauvais élève qui reste encore très présent dans la vie de l'auteur et qui n'hésite pas à recadrer l'adulte qu'il est devenu lorsque qu'il fait preuve de démagogie. J'ai aimé la relation tendre que Pennac partage avec son fantôme d'enfance et qui apporte une dynamique particulière au récit.

   La figure du cancre, ici, n'est pas qu'un prétexte utilisé par Pennac pour critiquer le système scolaire français actuel ou pour parler de son enfance. Non. Le cancre est, dans cet ouvrage, méticuleusement analysé, décrit et décripté. L'auteur cherche réellement à connaitre les causes de son échec scolaire, à trouver des solutions pour l'aider à s'en sortir. Pennac aborde d'ailleurs la question du cancre en cherchant à se détacher des lieux communs qui lui sont attachés, il tente de percer à jour le véritable profil de cet élève qui est en proie à ses difficultés scolaires. Cette démarche m'a profondément intéressée et j'ai trouvé que Pennac arrivait à plutôt bien saisir la psychologie de ces élèves qui sont mal dans leurs peaux.

   Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui est loin d'être un énième ouvrage critique sur l'école ou un livre de souvenirs d'enfance. Chagrin d'école arrive à pointer les difficultés du système scolaire actuel tout en proposant des solutions qui me semblent adaptées à la situation. On s'attache au personnage du cancre Pennac et on admire le charisme et l'implication du professeur envers la lourde mission qui lui a été confiée. A la fin de la lecture, on referme ce livre en se disant que l'on aurait aimé avoir un tel professeur durant notre scolarité et on aimerait que les idées données ici par Pennac soient appliquées dans la réalité (je pense notamment aux textes de littérature à apprendre par coeur qui permettent d'améliorer la culture littéraire des élèves, ce qui, dans certains cas, ne serait pas du luxe !)

Grâce à ce billet, je fais un combo de challenges chez George : le challenge "Daniel Pennac" of course, mais aussi le challenge "Cartables et tableaux noirs" ainsi que le Plan ORSEC 2014. De plus, cette lecture a été partagée avec Azilis dont vous pouvez retrouver l'avis ICI.

challenge-daniel-pennac   challenge-cartable-et-tableau-noir-saison-21   pal-orsec-20141   Lectures-communes

6 juin 2014

Des gens très bien, d'Alexandre Jardin.

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      A l'occasion de la commémoration du D-Day et grâce à l'initiative du blog Les bavardages de Sophie qui nous invite à publier un article autour de la Seconde Guerre Mondiale aujourd'hui, je me suis décidée à lire Des gens très bien d'Alexandre Jardin. 

     J'avoue n'avoir jamais lu ses romans qui connaissent un certain succès en librairie, tel que Fanfan ou encore Le Zebre, avant de m'attaquer à celui-ci. Il paraitrait néanmoins que ce roman-ci se détache de tout ce qu'il a pu écrire auparavant, ce qui me permet donc de découvrir une facette plus discrète, plus secrète du romancier. Ses livres abordent habituellement (parait-il) des sujets plus légers, ce qui est loin d'être le cas avec Des gens très bien qui a pour thème, vous l'aurez compris, la Seconde Guerre mondiale.

    Grâce à ce livre, Alexandre Jardin aborde le conflit mondial d'une manière inhabituelle. C'est au travers de sa propre expérience et de ses origines familliales que l'écrivain à succès livre son ressenti sur tout un pan qui fait aujourd'hui encore débat : la mémoire lié au régime de Vichy. En effet, qui mieux qu'Alexandre Jardin, petit-fils de Jean Jardin, dit "Le nain jaune" (le chef de cabinet de Pierre Laval durant la Rafle du Vel' d'Hiv) pour aborder cette question si épineuse ?

   La généalogie de l'auteur est un élément important qui agit à double tranchant dans le récit : il apporte à la fois un éclairage intéressant et inédit dans la production littéraire française, mais malheureusement Alexandre Jardin profite de cette tribune et de sa position pour, d'une certaine manière, régler ses compte avec sa famille. Cet affrontement peut parfois paraitre excluant pour le lecteur qui a l'impression de pénétrer dans l'intimité de la famille Jardin. Cette caractéristique se retrouve principalement dans le début du livre et disparait peu à peu pour laisser la place à un témoignage touchant par la sincérité de la démarche entreprise par l'écrivain.

     Car c'est là que réside tout l'intérêt de cette lecture : la mise à nu d'un écrivain à succès à qui tout semble sourire mais qui est tourmenté par les démons de son passé famillial durant une époque on ne peut plus troublée. Alexandre Jardin annonce très clairement son objectif au début du livre : il n'a pas écrit Des gens très bien dans l'intention de réhabilliter son grand-père ou d'enjoliver son parcours comme a pu le faire son père Pascal Jardin, dit "Le Zubial" en écrivant Le nain jaune dans les années 1970. Il a écrit ce livre pour livrer le récit "honnête" d'un destin trouble ainsi que tout son cheminement personnel pour faire la paix entre sa conscience et son passé. 

     Des gens très bien est donc un livre qui donne matière à réflexion même si la démarche faite par l'auteur peut sembler trop intime pour un lecteur lambda. J'ai apprécié le courage qu'à dû déployer l'auteur pour faire face à son passé famillial, sa famille et sa propre vie qui a toujours été ambivalente : une vie publique qui semble joyeuse et insouciente alors que dans le privé Jardin se lance dans des investigations de pointe en vue de percer à jour le rôle véritable qu'à pu jouer son grand-père durant la période la plus sombre de l'Histoire de France.

Ce billet rentre dans le cadre de plusieurs challenges auxquels je participe : le D-Day sur les blog chez Les bavardages de Sophie, le challenge consacré à la Seconde Guerre Mondiale sur mon blog, ainsi que le Plan Orsec 2014 chez George.

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