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Lukea Livres

26 avril 2014

Récapitulatif des billets pour le challenge "La littérature fait son cinéma saison 4" chez Lukea Livres.

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Je vous l'avais annoncé il y a une quinzaine de jours, je reprend le challenge initié sur le blog de Will consacré aux livres ayant été adaptés au cinéma. Pour y voir plus clair, voici donc un petit récapitulatif des billets écrits dans le cadre de cette quatrième saison pour chacun des participants. Vous pouvez déposer vos liens dans les commentaire ci-dessous ou encore ICI.

Ostinato (organisatrice) :

- Billet d'ouverture du challenge

- La mécanique du coeur, de Mathias Malzieu.

- Jonathan Livingston le goéland, de Richard Bach.

- Saint-Cyr : la maison d'Esther, d'Yves Dangerfield.

- Un jour, de David Nicholls.

 

Will :

- Billet de présentation

- Le lys de Brooklyn, de Betty Smith.

 

Céline :

- Billet de présentation 

- La voleuse de livres, de Markus Zusak.

- Fight Club, de Chuck Palahniuk.

 

The Canibal Lecteur (Belette2911) :

- La clé de verre, de Dashiell Hammett.

- Elephant Man - La véritable histoire de Joseph Merrick, l'homme-éléphant, de Michael Howell et Peter Ford.

- Les mois d'Avril sont meurtriers, de Robin Cook.

- La nuit du chasseur, de Davis Grubb.

 

George :

- Billet de présentation.

- Grace Kelly, d'Hollywood à Monaco, le roman d'une légende, de Sophie Adriansen.

- Pourquoi est-ce un chef-d'oeuvre ?, 50 longs-métrages d'animations expliqués, de Gersende Bollut.

- La jeune fille à la perle, de Tracy Chevalier.

- Harry Potter à l'école des sorciers, de J.K.Rowling.

- Harry Potter et la chambre des secrets, de J.K.Rowling.

 

L'or rouge :

- Billet de présentation.

 

Sharon :

- Billet de présentation.

- Bons baisers de Russie, de Ian Fleming. 

- On ne vit que deux fois, de Ian Fleming.

- Alice's aventures in Wonderland, de Lewis Caroll. (V.O)

- The Commitments, de Roddy Doyle.

- Marilyn Monroe, la cicatrice, de Claude Delay.

- Certains l'aiment chaud et Marilyn, de Tony Curtis et Mark Viera.

- Confession inachevée, de Marilyn Monroe.

- Bilbo le Hobbit, de J.R.R Tolkien.

 

Cerna-Gauthier :

- Billet de présentation.

- La couleur des sentiments, de Kathryn Stockett.

 

Marjorie :

- Billet de présentation.

 

Simone : 

- Billet de présentation.

- La saga Harry Potter, de J.K.Rowling.

- Bonjour tristesse, de Françoise Sagan.

 

Ankya : 

 

Chapitre Onze : 

- Billet de présentation

- Virgin Suicides, de Jeffrey Eugenides.

 

Chikita11 :

- Billet de présentation

- The mortal instrument, tome 1 : La cité des ténèbres, de Cassandra Clare.

 

Dawn : 

- Billet de présentation

- La belle et la bête, de Madame de Villeneuve.

- Fahrenheit 451, de Ray Bradbury.

- Nos étoiles contraires, de John Green.

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26 avril 2014

Récapitulatif des billets pour le challenge "La littérature fait son cinéma saison 4" chez Lukea Livres.

my-week-with-marilyn

Je vous l'avais annoncé il y a une quinzaine de jours, je reprend le challenge initié sur le blog de Will consacré aux livres ayant été adaptés au cinéma. Pour y voir plus clair, voici donc un petit récapitulatif des billets écrits dans le cadre de cette quatrième saison pour chacun des participants. Vous pouvez déposer vos liens dans les commentaire ci-dessous ou encore ICI.

Ostinato (organisatrice) :

- Billet d'ouverture du challenge

- La mécanique du coeur, de Mathias Malzieu.

- Jonathan Livingston le goéland, de Richard Bach.

- Saint-Cyr : la maison d'Esther, d'Yves Dangerfield.

- Un jour, de David Nicholls.

- Topaze, de Marcel Pagnol.

- Nos étoiles contraires, de John Green.

- Hors de moi, de Didier van Cauwelaert.

 

Will :

- Billet de présentation

- Le lys de Brooklyn, de Betty Smith.

 

Céline :

- Billet de présentation 

- La voleuse de livres, de Markus Zusak.

- Fight Club, de Chuck Palahniuk.

 

The Canibal Lecteur (Belette2911) :

- La clé de verre, de Dashiell Hammett.

- Elephant Man - La véritable histoire de Joseph Merrick, l'homme-éléphant, de Michael Howell et Peter Ford.

- Les mois d'Avril sont meurtriers, de Robin Cook.

- La nuit du chasseur, de Davis Grubb.

 

George :

- Billet de présentation.

- Grace Kelly, d'Hollywood à Monaco, le roman d'une légende, de Sophie Adriansen.

- Pourquoi est-ce un chef-d'oeuvre ?, 50 longs-métrages d'animations expliqués, de Gersende Bollut.

- La jeune fille à la perle, de Tracy Chevalier.

 

L'or rouge :

- Billet de présentation.

 

Sharon :

- Billet de présentation.

- Bons baisers de Russie, de Ian Fleming. 

- On ne vit que deux fois, de Ian Fleming.

- Alice's aventures in Wonderland, de Lewis Caroll. (V.O)

- The Commitments, de Roddy Doyle.

- Marilyn Monroe, la cicatrice, de Claude Delay.

- Certains l'aiment chaud et Marilyn, de Tony Curtis et Mark Viera.

- Confession inachevée, de Marilyn Monroe.

- Bilbo le Hobbit, de J.R.R Tolkien.

- Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive, de Christophe Donner. 

- Le manteau de Greta Garbo, de Nelly Kapriélian.

- Les chroniques de Pont-aux-rats T1, d'Alan Snow.

- And then there were none (Dix petits nègres), d'Agatha Christie. (V.O)

- La ballade entre les tombes, de Lawrence Block.

- The ABC murders, d'Agatha Christie. (V.O)

 

Cerna-Gauthier :

- Billet de présentation.

- La couleur des sentiments, de Kathryn Stockett.

 

Marjorie :

- Billet de présentation.

 

Simone : 

- Billet de présentation.

- La saga Harry Potter, de J.K.Rowling.

- Bonjour tristesse, de Françoise Sagan.

 

Ankya : 

 

Chapitre Onze : 

- Billet de présentation

- Virgin Suicides, de Jeffrey Eugenides.

- Gatsby le magnifique, de Francis Scott Fitzgerald.

 

Chikita11 :

- Billet de présentation

- The mortal instrument, tome 1 : La cité des ténèbres, de Cassandra Clare.

- Misery, de Stephen King. 

 

 

Dawn : 

- Billet de présentation

- La belle et la bête, de Madame de Villeneuve.

- Fahrenheit 451, de Ray Bradbury.

- Nos étoiles contraires, de John Green.

- Avant d'aller dormir, de S.J. Watson.

- Les apparences, de Gillian Flynn (adapté sous le titre de Gone Girl)

23 avril 2014

Du nouveau dans ma PAL... parce qu'il y avait longtemps !

      Bien que je sois impliquée dans un Plan ORSEC visant à faire réduire la taille de ma PAL, je reste malgré tout une acheteuse de livres. En plus, grâce à ce fameux plan ORSEC je lis plus qu'auparavant alors je ne culpabilise pas du tout ! (enfin peut-être un peu...). Tout cela concours donc à ce que j'aille en librairie et  accomplisse l'irréparable... Ce billet est donc le résumé de plusieurs descentes en librairies puisque désormais je n'en achète plus qu'un ou deux à la fois :   

     Le résultat de mes achats est encore une fois assez éclectique puisqu'une pièce de théâtre allemande partage l'affiche avec deux romans américains, un roman policier anglais et une découverte éditoriale française !

      Je me suis procurée La contrebasse de Patrick Süskind, le célèbre auteur du Parfum. Ce monologue à la fois tragique et drôle m'a attirée en raison de la représentation théâtrale actuellement à Paris avec Clovis Cornillac où je n'ai malheureusement pas pu m'y rendre. Pour me consoler, j'ai donc acheter le texte qui en est à l'origine.

     Après avoir lu (et aimé) au mois de mars le premier roman de Julie Otsuka intitulé Quand l'empereur était un Dieu, je me suis offerte son second best-sellers Certaines n'avaient jamais vu la mer récompensé par le Prix Femina en 2012. Après avoir consulté différents avis sur les blogs, j'ai hâte de le lire à mon tour !

    Sous l'influence de George, je me suis enfin décidée à acheter (et lire bien sûr) un roman de Joyce Carol Oates, Zarbie les yeux verts, aparement destiné aux ados mais qui conviens aussi aux adultes. Ce sera pour moi l'occasion de découvrir enfin cette auteure dont on m'a dit le plus grand bien. 

    Après avoir lu Le crime du golf en janvier dernier, et même si j'ai encore plusieurs de ses romans dans ma PAL, je me suis acheté Rendez-vous à Bagdad d'Agatha Christie qui a la particularité de n'avoir aucun des célèbres détectives dans l'intrigue. Exit donc Hercule Poirot, Miss Marple et autres époux Beresford, place à Victoria Jones et à ses aventures iraquiennes !

     Le dernier de mes achats est issu d'une maison d'édition peu connue : Les Editions de l'Arbre Vengeur qui publie sous un format poche et avec des couvertures attractives des textes littéraires passés aux oubliettes. Je me suis donc achété L'homme qui s'est retrouvé d'Henri Duvernois qui était en soldes (-50%) dans une grande surface culturelle bien connue (commençant par un F...). Une bonne affaire qui m'a permise de faire une belle découverte !

Avez vous lu ces livres ? Qu'en avez-vous pensé ? Votre avis m'intéresse ! Et si jamais vous voulez faire une petite LC, je suis partante !

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20 avril 2014

Ostinato en vadrouille #5 : Spécial Londres #3 : Exposition "Fashion Rules" au Palais de Kensington.

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      Ce billet concernant ma visite de l'exposition "Fashion Rules" au Palais de Kensington est le dernier billet de cette série "Spécial Londres". Après vous avoir distiller durant trois mois mes escapades londonniennes, je referme enfin le livre des souvenirs de voyages en attendant de repartir à nouveau pour une nouvelle destination. 

     Après vous avoir parlé d'un monument symbolique de la ville (le Shakespeare's Globe) et d'une attraction générationelle éphémère (les studios Harry Potter de Leavesden), je vais aujourd'hui vous parler d'une exposition temporaire qui fermera ses portes au mois de Juillet 2015. Il s'agit de l'exposition "Fashion Rules" qui se trouve au Palais de Kensington (là où habitent Kate et William ;) ). 

     Cette courte exposition qui dure environ une demi-heure, est consacrée comme vous vous en doutez à la mode, mais pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit de la mode royale s'étirant sur trois décénnies et au travers de trois grandes figures de la monarchie britannique moderne. Ainsi au travers des robes de la reine Elizabeth II, de sa soeur la princesse Margaret et de l'iconique Diana, on voyage à travers le temps, des années 1950 aux années 1980.

    L'exposition se compose de trois salles, une pour chaque période. On y trouve à l'intérieur un panneau explicatif (uniquement en anglais), quelques robes du soir toutes plus belles les une des autres ainsi qu'une photo légendée montrant la princesse dans cette tenue et des magazines de mode de l'époque avec la tête couronnée en couverture. Cet composition traditionelle est agrémentée d'un équipement numérique assez fourni, puisque l'on peut trouver dans chaque salle un écran géant montrant des archives vidéos de chaque personnalitées ainsi que plusieurs tablettes numériques disséminées dans la salle et où l'on peut dessiner et créer des robes dans le style des robes royales.

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   L'exposition "Fashion Rules" est un complément à la visite du Palais de Kensington. Lors de l'achat du billet d'entrée vous avez accès à la visite du Palais (quelques salles du 1er étage qui n'ont aucun intérêt car tous les murs ont été repeints en vieux rose lisse, on ne voit plus les décors d'origines, ce qui donne un effet faussement romantique.) et à la présente exposition. C'est l'occasion de voir des tenues rarement exposées au public, notemment les robes de la reine Elizabeth dans les années 1950 qui sont d'une splendeur à couper le souffle. C'est d'ailleurs ma partie préférée de l'exposition.

 

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     Sinon si vous aimez la mode et les expositions qui en parlent, je vous conseille d'allez directement au Victoria et Albert Museum (V&A comme disent les Anglais) où le département "Mode" est très complet. Je l'avais visité lors d'un précèdent voyage dans la capitale britannique et il vaut vraiment le détour, tout comme l'ensemble du musée qui nécéssite plusieurs jours pour être vu entièrement.

  Je clôs définitivement ce premier chapitre "Spécial Londres" en attendant d'y retourner une prochaine fois. Néanmoins la rubrique "Ostinato en vadrouille" continue avec de nouveaux articles à venir sur l'exposition Marvel au Musée des Arts Ludiques et sur l'exposition "Le surréalisme et l'objet" au Centre Pompidou qui s'est terminée il y a quelques temps.

Ce billet rentre dans le cadre du challenge "L'art dans tous ces états" chez Shelbylee.

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17 avril 2014

Le Manuel de Saint-Germain-des-Prés, de Boris Vian.

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       Voulant me détacher de la déception engendrée lors de ma lecture de L'Ecume des jours en juillet dernier, j'ai décidé de retenter l'expérience en lisant un autre ouvrage de Boris Vian. Ne souhaitant pas réitérer avec un roman qui aurait pu me déplaire, mon choix s'est porté sur sa chronique d'un quartier parisien qu'il a bien connu : Saint-Germain-des-Prés à son apogée.

      Le Manuel de Saint-Germain-des-Prés devait à l'origine être un guide touristique à destination du grand public fasciné par le bouillonnement culturel et intellectuel dont faisait preuve ce quartier après la Seconde Guerre Mondiale. Néanmoins, en 1950, il modifia son texte pour laisser place à la subjectivité et au ressenti. C'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt de cette lecture de nos jours, puisque le quartier tel que l'a connu Vian n'existe plus aujourd'hui. Ainsi, au travers de ce texte, l'auteur nous fait partager l'atmosphère particulière ce quartier qui fut l'objet de tous les fantasmes.

      Ce guide est très complet, Boris Vian prend plaisir à nous narrer l'histoire de son quartier et ça se sent à la lecture de l'ouvrage. La démarche, au premier abord semble scientifique puisqu'il nous détaille les différentes conditions climatiques et géologiques du quartier. Puis, heureusement, la suite est plus historique et artistique ce qui est permet de s'imerger totalement dans cette époque révolue.

     Le Manuel de Saint-Germain-des-Prés se compose de plusieurs parties distinctes les une des autres. Une introduction généraliste sur les conditions de ce milieu précède les faits et mythes qui concernent ce quartier, puis un historique de chaque lieux et rues qui le composent, ainsi qu' un florilège très détaillé des personnalitées ayant fait la renommée de Saint-Germain-des-Prés. Cette dernière partie est selon moi la plus intéressante car Vian parle de certains artistes aujourd'hui devenu des mythes avec un regard de contemporain qui comporte parfois quelques critiques. Ainsi, selon l'auteur, le style d'Albert Camus "aurait plutôt molli" et Jean-Paul Sartre "mériterait bien qu'on lui foute un peu la paix car c'est un chic type". C'est amusant de comparer les avis de Vian écrit au moment où toute cette génération d'artistes et d'écrivains était à son sommet, avec l'image que l'on a d'eux aujourd'hui. On rend alors compte que les deux sont finalement assez opposés.

      Si j'ai préféré cette lecture par rapport à son chef-d'oeuvre L'écume des jours, j'ai néanmoins beaucoup de difficultées à apprécier la prose de Vian en littérature alors que j'affectionne beaucoup ses chansons, telle la célèbre "J'suis snob". Il me reste encore un dernier livre de Vian dans ma PAL, l'Arrache-coeur qui sera peut-être l'occasion d'apprécier pleinement son univers littéraire.

Ce billet est sans doute ma dernière participation au challenge de l'Oeil qui fume consacré à Boris Vian, c'est aussi une nouvelle participation pour le Plan ORSEC chez George ainsi que pour son challenge "Le nez dans les livres saison 2" 

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13 avril 2014

Reprise du challenge "La littérature fait son cinéma" de Will.

      Vous le savez, je suis une boulimique de challenges. Depuis la création de mon blog, j'aime y participer mais j'aime de plus en plus les organiser. Après avoir créé le challenge "Marcel Pagnol" l'été dernier, j'ai repris le challenge initié par Ollie sur Livraddict consacré à la Seconde guerre mondiale. Aujourd'hui, après avoir activement participé la saison dernière, je relance le challenge de Will intitulé "La littérature fait son cinéma" pour une 4ème saison inédite !

       Le principe est simple : il suffit de lire au minimum un livre qui a été adapté au cinéma. Cela comprend donc tous les genres littéraires possibles et inimaginables ! Petite nouveautée cette année par rapport aux éditions précédentes : les livres ayant pour thème le cinéma sont également acceptés.

       Contrairement aux challenges que j'organise sur ce blog, ce challenge sera LIMITE DANS LE TEMPS et s'achèvera le 13 AVRIL 2015 ! Pour vous inscrire, il faut me l'indiquer dans un commentaire ci-dessous et ...un billet de présentation sera le bienvenu ;)

        Et comme tout challenge qui se respecte, j'ai crée un logo qui a une symbolique particulière : My week with Marylin est une lecture coup de coeur que j'ai effectuée l'année dernière dans le cadre du challenge et son adaptation est tout simplement un de mes films préférés !

Je vous laisse le découvrir :

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En vous espérant nombreux (nombreuses) à me suivre dans cette aventure qui nous fera découvrir des belles perles littéraires...

10 avril 2014

Alabama Song, de Gilles Leroy.

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      Après avoir lu Gatsby le Magnifique cet été, j'ai eu envie d'en connaitre un peu plus sur la vie du célèbre couple des "Roaring twenties": Francis Scott et Zelda Fitzgerald. Il se trouve que j'avais Alabama Song de Gilles Leroy dans ma PAL qui aborde justement ce thème-là. Bien que l'auteur ne respecte pas entièrement les faits historiques et romance un peu leur histoire, j'ai trouvé cette lecture instructive. Ce livre est à prendre malgré tout comme un roman s'inspirant de faits réels et non comme une biographie à proprement parler, vous voilà donc prévenu ! 

     J'avais lu de nombreux avis sur ce roman dans différents blogs de lecture avant de me lancer à mon tour. Certaines avaient souligné l'aspect trop romancé qui personnellement ne m'a pas dérangé et d'autres avaient également regretté la construction bien trop complexe de la narration. Sur ce point, je dois reconnaitre qu'il peut être difficile de se repérer dans les différents retours en arrière que fait le personnage de Zelda pour raconter son histoire. J'avoue avoir été perdue à certains moments, mais l'intensité du récit m'a fait occulter cet aspect. 

      A travers le point de vue de Zelda, Gilles Leroy nous plonge dans l'histoire de ce célèbre couple et s'intéresse à l'ensemble de la vie de cette femme trop libre, trop moderne pour son époque. On suit le personnage depuis sa jeunesse où déjà "la fille du juge" faisait de nombreux ravages autour d'elle. On assiste à sa rencontre avec "le lieutenant Fitzgerald" qui la mènera à sa déchéance la plus totale.

   J'ignorais tout de l'histoire de ce couple jusqu'à ma lecture de ce roman biographique. Ma relation au personnage de Zelda a été complexe, à l'image de cette femme. Je l'ai tour à tour aimée et détestée mais je me suis attachée à elle. On compatit lorsque l'on lit les scènes de violence avec son mari et on voudrait qu'elle connaisse un avenir meilleur. A l'image de ces héroïnes ou personnes réelles, qui sous le vernis de la gloire et du succès connaissent la désespoir et le malheur en rejetant leurs enfant, Zelda pourrait faire figure d'héroïne tragique telle une Médée des temps modernes qui a abandonnée la fille qu'elle a eu de Fitzgerald.

   Le personnage torturée de Zelda est parfaitement retranscrit grâce au style ciselé de Gilles Leroy. J'ai beaucoup aimé la fluidité de l'écriture, la recherche dont il a fait preuve et qui ont su m'emmener vers les années folles. Le roman est parfois dur par son contenu mais on le lit d'une seule traite tant on est happé par le récit. 

    Un roman magnifique qu'ont su reconnaitre les professionnels puisqu'il a reçu le prix Goncourt en 2007.

Ce roman rentre dans le cadre des challenges suivants : Le challenge "Jacques à dit" chez Métaphore, le challenge "F.S.Fitzgerald et les enfants du Jazz" chez Asphodèle et enfin le plan ORSEC 2014 chez George. Il est de plus une participation rétroactive au challenge d'Anne : "Des notes et des mots".

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7 avril 2014

Ostinato en vadrouille #4 : Spécial Londres #2 : Les studios Harry Potter de Leavesden.

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      A l'occasion de l'annonce de la sortie prochaine d'une nouvelle trilogie consacrée à l'univers d'Harry Potter (l'adaptation du livre Les animaux fantastiques), je vous propose aujourd'hui un billet consacré à ma visite des studios Harry Potter de Leavesden, effectuée en février dernier, où seront probablement tournés ces nouveaux films.

       Transformés depuis la fin du tournage de la saga en musée géant, les studios de Leavesden sont à réserver aux adeptes les plus assidus du sorcier à la cicatrice (ce qui est bien évidement mon cas !). En effet, le billet d'entrée est cher et les studios ne sont pas facile d'accès depuis Londres ( le métro puis le London Overground et enfin la navette qui mène aux studios), c'est un véritable parcours du combattant mais le résultat en vaut vraiment la peine.

      Dès l'arrivée dans les studios, le ton est donné dans la grande salle d'attente où des portraits géants des personnages de la série sont fixés et encadrent la pièce. On peut également apercevoir un des cinquante exemplaires de la maquette de la Ford Anglia volante utilisé dans le deuxième film. Après avoir loué un audioguide disponible en plusieurs langues (dont le français), on pénètre dans la visite à proprement parlé. 

       Et là, la magie opère directement, car on commence la visite par la Grande Salle où se déroulent les traditionels banquets. Le décor est magnifique, majestueux, on ne sait plus où donner de la tête tant il y a de choses à voir ! On est absorbé par la visite et on a des difficultés à quitter les lieux pour aller dans l'autre partie du studio.

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      Je regrette cependant que le début de la visite soit avec un guide "à l'américaine", c'est à dire qui parle sans cesse très fort et qui pousse les visiteurs dans la salle d'après pour rentabiliser le rendement de visites. Heureusement, la guide disparait dès la salle suivante, qui regroupe absolument TOUS les objets de la saga.

      C'est à ce moment là qu'on comprend qu'on ne quittera jamais cet endroit tant il y a à voir et à se souvenir. Le moindre objet est exposé dans les différents décors des films. On apperçoit ainsi entre autres, la salle commune de Gryffondor, le bureau de Dumbledore, la salle du cour de potion, le bureau de Ombrage ou encore une partie du Ministère de la Magie. A chaque partie du studios, l'audioguide fournit de nombreux renseignements ainsi que de nombreuses annecdotes de tournage. De plus, une multitude de petites vidéos consacrées à une partie de la création de la saga viennent compléter l'ensemble qui est également agrémenté de dessins préparatoires. L'audioguide est donc très complet et permet de parfaire ses connaissances sur les différents films.

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     Après avoir avoir déambulé durant plusieurs heures dans le premier studios, la seconde partie de la visite se situe en extérieur avec l'exposition du Magicobus, de la moto d'Hagrid et d'un autre exemplaire de la Ford Anglia. On peut également goûter la fameuse "Biérobeurre" consommée à la Taverne des Trois Balais de Prés-au-Lard. Pour l'avoir goûtée, je peux vous dire que c'est un jus de pomme gazéifié avec un goût de crème. C'est un goût original et inattendu, mais pas déplaisant pour autant. 

     La troisième et dernière partie des studios est consacrée aux différentes maquettes, masques de sillicone, statut des personnages à l'échelle... bref, tout ce qui est considéré comme "art plastique et technique". Une vidéo nous explique comment les techniciens ont éllaborés les masques des elfes de maison et des gobelins pour faire en sorte que les mouvements faciaux des acteurs soient retranscrits sur le masque. 

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    Après avoir vu une foule d'objets, nous pénétrons dans une nouvelle salle : les décors du Chemin de Traverse. Lorsque l'on y entre, on a réellement l'impression d'être dans le film, de jouer un rôle à part entière. C'est très impressionnant et cela procure une sensation inédite pour le visiteur. 

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     Puis la visite se conclu avec les croquis du château de Poudlard et puis avec bien sûr, la maquette complète du château qui a été utilisée tout au long de la saga pour réaliser les prises de vues larges en extérieur.

    Vous l'aurez compris, cette visite des studios de Leavesden m'a enchantée, elle m'a fait retomber en enfance et m'a rappelé le lien si particulier que j'entretenais avec la saga de J.K.Rowling depuis mon enfance. J'ai grandi avec les romans et les films, j'ai appris à lire grâce à Harry Potter et j'ai ainsi pu découvrir l'une de mes passions dans la vie grâce à cette saga. La visite de ces studios m'a donc fait ressentir des émotions particulières que je ne peux retranscrire avec quelques mots dans une chronique.

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       Je viens d'apprendre que les studios allaient fermer d'ici peu, sans doute pour commencer le tournage des nouveaux films. Je vous conseille donc, si vous avez l'occasion d'aller en Angleterre dans un avenir proche, de vous y rendre car vous ne regretterez pas, parole de Potteraddict !

1 avril 2014

Bilan mensuel n°9 : Mars 2014.

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     Contrairement au mois de février où je m'étais davantage portée vers la visite d'expositions et de musées, j'ai retrouvé le plaisir que me procure la lecture en ce début du printemps en lisant 5 livres dont une lecture scolaire (La conscience et la vie, de Bergson) qui ne sera pas chroniqué sur le blog (j'ai déjà suffisamment de retard sur mes chroniques, ce n'est pas la peine de faire de l'excès de zèle ! ;) ).

      Ce nombre inhabituel de lectures et bien sûr contrebalancé par 2 achats livresques (sinon le plan Orsec serait trop simple à réussir n'est-ce pas ?) : il s'agit de Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka et un livre en V.O, My Antonia de Willa Cather. Cela réduit donc l'avancée de la fonte de ma PAL à 3 livres seulement (objectif minimum que je m'étais fixé).

      Maintenant que j'ai fini de régler mes comptes d'apothicaires, passons aux lectures effectuées ce mois-ci et que je chroniquerais sur le blog. Réduite au nombre de 4 (promis j'arrête avec mes chiffres et mes calculs !) elles sont une fois encore diverses et variées, comme je les aimes !

     La première lecture du mois est d'ors et déjà chroniqué sur le blog, il s'agit du premier roman de Julie Otsuka Quand l'empereur était un dieu. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce court roman qui se situe durant la Seconde Guerre Mondiale et qui parle de ce conflit au travers d'un angle original : la déportation des populations japonaises ou d'origine japonaises sur le sol américain dans des camps de prisonniers. Tout en pudeur et finesse, l'auteure nous dépeint le quotidien d'une famille américano-japonaise face à la dureté du camp et de ses geôliers. Une lecture bouleversante qui donne envie d'en savoir plus et de lire le deuxième roman de Julie Otsuka (d'où mon achat !).

      La seconde lecture du mois est totalement différente, puisqu'il s'agit de la première grande pièce de théâtre de Marcel Pagnol, Topaze. Contrairement à La fille du puisatier que j'avais lu l'été dernier et qui pouvait s'apparenter à une comédie de moeurs, Topaze est une pièce à la fois comique, cynique et pleine d'ironie. Le schéma de la pièce et les caractéristiques des personnages peuvent faire penser à une pièce classique dans la pure tradition de Molière, mais ce texte est en réalité très ancré dans son époque et possède de nombreux éléments universels. Une lecture de Pagnol qui m'a encore une fois beaucoup plu et qui me donne envie de continuer ma découverte de son univers.

      Troisième lecture et pas des moindre, je me ré-attaque à l'oeuvre de Boris Vian qui m'avait beaucoup déçue en juillet dernier avec l'Ecume des jours. J'ai cette fois-ci décidé de changer de registre en lisant son Manuel de Saint-Germain-des-Prés, chronique personnelle et loufoque d'un des plus célèbre quartiers de Paris à son apogée. Bien que cette lecture fut plus plaisante, je n'accroche décidément pas à l'univers littéraire de Vian, je préfère sans nul doutes ses chansons. Peut-être que la lecture de l'Arrache-coeur, dernier de ses romans qui se trouve dans ma PAL me permettra d'apprécié pleinement sa prose...

      Le dernier roman lu in extremis de ce mois de mars appartient à un genre que je n'ai pas encore évoqué sur ce blog : le thriller. Plus qu'un thriller, Hors de moi de Didier van Cauwelaert est un thriller métaphysique où le personnage principal, sortant tout juste d'un coma après un accident et ayant la mémoire indemne, doit faire face à l'ignorance de ses proches et l'usurpation de son identité par un autre qui s'est approprié de manière stupéfiante sa vie d'avant, même ses souvenirs les plus enfouis... Un roman qui contient beaucoup de suspense et d'actions, on ressent de l'empathie pour ce personnage qui doit faire valoir son droit d'exister. Une idée originale et prenante pour un roman qui se lit "tout seul".

4 belles lectures donc, qui m'ont emmenées dans des horizons divers, ce qui fait que je n'ai pas eu besoin de me ressourcer au musée ce mois-ci, donc pas de nouvelles chroniques d'Ostinato en vadrouille en ce mois de mars. Ce sera peut-être pour le mois d'avril avec qui sait l'exposition Marvel au musée des Arts Ludiques...

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20 mars 2014

Quand l'empereur était un dieu, de Julie Otsuka.

quand empereur

       Lu en deux jours seulement, Quand l'empereur était un dieu est le premier roman de l'auteure américaine d'origine japonaise Julie Otsuka. Bien que son second roman Certaines n'avaient jamais vu la mer soit plus célèbre en raison du bon accueil que lui a réservé la critique, le public mais aussi la blogosphère, ce premier roman mériterait, selon moi, d'être tout aussi célèbre. 

     En effet, l'auteure nous présente ici un aspect méconnu de la Seconde guerre mondiale traité pour la première fois en littérature (du moins à ma connaissance). Il s'agit de la déportation dans des camps de "concentration" des populations japonaise ou d'origine japonaise vivants sur le sol américain après l'attaque de Pearl Harbour en 1941. Dans un style simple, clair, sans trace de haine ou d'une quelconque amertume, Julie Otsuka nous livre un récit implacable inspirée de son histoire familiale.

      Dans ce texte empreint de sobriété, les personnages ne sont pas nommés mais ils sont facilement identifiables. Cela peut parfois créer une impression de distance et de froideur avec le lecteur mais l'histoire racontée est suffisamment marquante pour que ce ne soit finalement pas le cas. De plus, chaque membre de la famille est à un moment ou à un autre narrateur dans le roman, ce qui nous permet de mieux saisir sa psychologie, son caractère et son ressenti sur les évènements horribles qu'il est en train de vivre.

      La construction narrative du roman est assez complexe et comporte de nombreux retours en arrière, ce qui permet toutefois au lecteur d'établir un parallèle entre la vie avant le camp, la "vie" pendant l'enfermement et le traumatisme que provoque le retour chez soi après une longue absence...

      J'ai été frappée et étonnée par le caractère passif, sans entrain, sans volonté de se rebeller face au système de cette famille alors qu'elle était injustement emprisonnée pour des raisons raciales. Le personnage de la mère m'a particulièrement émue, par son courage et sa volonté de se sortir, elle et ses enfants, vivants de cet enfer afin de rejoindre son époux qui a été interné dans un autre camp de prisonniers.

      J'ai également admiré la capacité de cette famille à aller de l'avant alors qu'ils ont connu les pires conditions de vies possibles durant la guerre. Ils ont beaucoup souffert et ont été traumatisés par cette expérience mais grâce à leur force de caractère et leur rage de vivre, ils ont trouvé le moyen de passer outre et de pardonner leurs geôliers sans toutefois oublier ce qu'ils ont vécu. Après la guerre, leur volonté de s'intégrer aux Etats Unis ne s'est pas effondrée, au contraire, elle s'est amplifiée comme le montre un passage très réussi à la fin du roman.

    J'ai été profondément choquée par le comportement des "natifs" américains (eux-même issus de l'immigration européenne) envers les populations japonaises. Ils les ont été traités comme des sous-hommes, sans respect de leur dignité, ils les ont été méprisés, insultés, exclus à cause de leurs origines et considéré comme des "ennemis de la nation américaine" alors qu'ils souhaitaient être des "bons américains" croyant à l'american dream et au mythe du self-made-man.

     De plus, ce livre nous permet d'entamer une réflexion sur cette période sombre de l'histoire des Etats-Unis : en effet, ce "garant de la démocratie" à travers le monde, a lui-même créé et entretenu des camps de concentration sur son territoire en enfermant des citoyens américains (pour une large majorité d'entre eux) pour des raisons qui sont, aujourd'hui encore, très obscures. Certes ces camps étaient moins terribles que ceux fondés par les nazis, mais l'intention est tout de même pleine de sens... La frontière entre "la plus grande démocratie du monde" et les régimes qu'elle combattait à ce moment-là n'était peut-être pas si opaque que cela...

     J'ai découvert ce roman grâce au billet rétroactif de Miss Léo pour mon challenge sur la Seconde guerre mondiale et je la remercie de m'avoir fait découvrir cette pépite qui ne laisse pas le lecteur indifférent pendant et après la lecture. J'ai beaucoup aimé découvrir l'univers de Julie Otsuka, son style si particulier, que je pense me procurer dans un futur proche son autre roman récemment sortit en poche.

Ce billet rentre dans le cadre de plusieurs challenges auxquels je participe : il est ma première participation au challenge de MissG portant sur les romancières américaines, il est une nouvelle participation au Plan Orsec 2014 chez George et est bien sûr une de mes partcipations à mon propre challenge portant sur la Seconde guerre mondiale.

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