Bilan mensuel n°9 : Mars 2014.
Contrairement au mois de février où je m'étais davantage portée vers la visite d'expositions et de musées, j'ai retrouvé le plaisir que me procure la lecture en ce début du printemps en lisant 5 livres dont une lecture scolaire (La conscience et la vie, de Bergson) qui ne sera pas chroniqué sur le blog (j'ai déjà suffisamment de retard sur mes chroniques, ce n'est pas la peine de faire de l'excès de zèle ! ;) ).
Ce nombre inhabituel de lectures et bien sûr contrebalancé par 2 achats livresques (sinon le plan Orsec serait trop simple à réussir n'est-ce pas ?) : il s'agit de Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka et un livre en V.O, My Antonia de Willa Cather. Cela réduit donc l'avancée de la fonte de ma PAL à 3 livres seulement (objectif minimum que je m'étais fixé).
Maintenant que j'ai fini de régler mes comptes d'apothicaires, passons aux lectures effectuées ce mois-ci et que je chroniquerais sur le blog. Réduite au nombre de 4 (promis j'arrête avec mes chiffres et mes calculs !) elles sont une fois encore diverses et variées, comme je les aimes !
La première lecture du mois est d'ors et déjà chroniqué sur le blog, il s'agit du premier roman de Julie Otsuka Quand l'empereur était un dieu. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce court roman qui se situe durant la Seconde Guerre Mondiale et qui parle de ce conflit au travers d'un angle original : la déportation des populations japonaises ou d'origine japonaises sur le sol américain dans des camps de prisonniers. Tout en pudeur et finesse, l'auteure nous dépeint le quotidien d'une famille américano-japonaise face à la dureté du camp et de ses geôliers. Une lecture bouleversante qui donne envie d'en savoir plus et de lire le deuxième roman de Julie Otsuka (d'où mon achat !).
La seconde lecture du mois est totalement différente, puisqu'il s'agit de la première grande pièce de théâtre de Marcel Pagnol, Topaze. Contrairement à La fille du puisatier que j'avais lu l'été dernier et qui pouvait s'apparenter à une comédie de moeurs, Topaze est une pièce à la fois comique, cynique et pleine d'ironie. Le schéma de la pièce et les caractéristiques des personnages peuvent faire penser à une pièce classique dans la pure tradition de Molière, mais ce texte est en réalité très ancré dans son époque et possède de nombreux éléments universels. Une lecture de Pagnol qui m'a encore une fois beaucoup plu et qui me donne envie de continuer ma découverte de son univers.
Troisième lecture et pas des moindre, je me ré-attaque à l'oeuvre de Boris Vian qui m'avait beaucoup déçue en juillet dernier avec l'Ecume des jours. J'ai cette fois-ci décidé de changer de registre en lisant son Manuel de Saint-Germain-des-Prés, chronique personnelle et loufoque d'un des plus célèbre quartiers de Paris à son apogée. Bien que cette lecture fut plus plaisante, je n'accroche décidément pas à l'univers littéraire de Vian, je préfère sans nul doutes ses chansons. Peut-être que la lecture de l'Arrache-coeur, dernier de ses romans qui se trouve dans ma PAL me permettra d'apprécié pleinement sa prose...
Le dernier roman lu in extremis de ce mois de mars appartient à un genre que je n'ai pas encore évoqué sur ce blog : le thriller. Plus qu'un thriller, Hors de moi de Didier van Cauwelaert est un thriller métaphysique où le personnage principal, sortant tout juste d'un coma après un accident et ayant la mémoire indemne, doit faire face à l'ignorance de ses proches et l'usurpation de son identité par un autre qui s'est approprié de manière stupéfiante sa vie d'avant, même ses souvenirs les plus enfouis... Un roman qui contient beaucoup de suspense et d'actions, on ressent de l'empathie pour ce personnage qui doit faire valoir son droit d'exister. Une idée originale et prenante pour un roman qui se lit "tout seul".
4 belles lectures donc, qui m'ont emmenées dans des horizons divers, ce qui fait que je n'ai pas eu besoin de me ressourcer au musée ce mois-ci, donc pas de nouvelles chroniques d'Ostinato en vadrouille en ce mois de mars. Ce sera peut-être pour le mois d'avril avec qui sait l'exposition Marvel au musée des Arts Ludiques...