L'écume des jours, de Boris Vian.
Je n'avais pas aimé le film de Gondry lorsque je suis allé le voir au cinéma mais allez savoir pourquoi je me suis décidée à lire le roman de Boris Vian. Je me suis dit que la magie qui m'avait échappée lors du film allait peut-être apparaitre dans la lecture. J'ai eu tord et cette première escapade dans l'univers de Vian m'a laissé de marbre.
Chez Vian il n'y a pas de demi-mesure : tout est rose ( la naiveté et l'oisivité de Colin, l'amour entre lui et Chloé qui est rapidement suivi par un mariage...) ou tout est noir ( la descente aux enfers des personnages, la maladie de Chloé...), ce qui est, à mon avis, très lassant et très fade.
L'histoire d'amour entre Colin et Chloé n'a pas su me toucher que ce soit dans le livre ou dans le film. J'avais trouvé que Audrey Tautou incarnait mal le personnage et cela m'a fait détester Chloé dans les deux versions. Cette relation m'avait semblée fade et peu profonde, j'avais trouvé que cela manquait de finesse par rapport à la relation entre Chick et Alise qui est tout en nuance et en contrastes.
Je pense être passé à côté de l'oeuvre et j'ai l'impression d'avoir raté un bon moment de lecture. En un mot comme en mille : Dommage.
Cette chronique est malgré tout "rentable" car elle me permet de valider quatre participations aux challenges auxquels je participe : la première au challenge " Boris Vian " de L'oeil qui fume, la seconde au challenge "romans cultes" chez Métaphore, la troisième au challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will (vous remarquerez que l'image est tirée du film de Gondry) et la dernière en tant que billet rétroactif pour le challenge de Bianca "Les 100 livres à lire au moins une fois".