84 Charing Cross Road, d'Helene Hanff.
Lu le mois dernier mais chroniqué seulement aujourd'hui, 84 Charing Cross Road d'Helene Hanff est une lecture commune partagée avec Métaphore dans le cadre de "Sapristi mais tu n'as jamais lu ce livre ?" pour la session Octobre-Novembre (désolé pour le retard !).
Roman culte dans les pays anglo-saxons(il a été d'ailleurs adapté au théâtre et au cinéma), ce roman épistolaire contient la folle et improbable correspondance entre l'auteur, une scénariste TV new-yorkaise ayant peu d'argent, et Frank Doel, un libraire londonnien spécialisé dans les livres rares et anciens, peu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. C'est par une étrange circonstance que ces deux-là entrent en contact et entiennent cette fameuse correspondance qui s'étalera sur plusieurs années.
Malgré plusieurs aspects positifs et éléments qui m'ont plu, 84 Charing Cross Road m'a déçu lors de ma lecture. Je ne saurai dire si c'est parce que j'avais une trop grande attente sur ce roman qui due à la lecture des nombreux billets de blogueuses sur le sujet, mais malheureusement je n'ai pas eu le droit à "l'étincelle" qui fait qu'on lit avec plaisir. Certes il ne m'a fallu qu'une soirée pour le lire, mais un certain ennui s'est emparé de moi et la lecture est finalement bien amère...
Passons maintenant aux points positifs de ce roman : Le personnage d'Helen Hanff m'a beaucoup plu par sa personnalitée atypique et son humour qui donne une certaine atmosphère à cette correspondance, elle crée d'ailleurs un contraste avec le personnage de Frank Doel, qui manquait de caractère selon moi. Je rejoint ici Metaphore en disant que j'ai aussi été touchée par l'altruisme et la générosité de Mademoiselle Hanff, qui était à cette époque dans un état de quasi-pauvreté. De plus, grâce à ce roman j'ai pu avoir une illustration concrète des restrictions et autres rationnements auprès de la population d'après-guerre en Europe.
Comme dit précédement, ce roman culte a été adapté de nombreuses fois au théâtre dans différents pays, il me semble donc nécessaire de donner plus d'éléments sur cet aspect : dans les années 1970, les droits de représentations s'arrachent des deux côtés de l'Atlantique, ce n'est cependant qu'à partir des années 1980 que les adaptations sont crées, comme c'est le cas à Londres en 1981 à l'Ambassadors Theatre ou encore au Nederlander Theatre de New York en 1982. La pièce a été jouée de nombreuses fois partout dans le monde et à récemment été mise en scène par Serge Hazanavicius et Bernard Yerlès au théâtre de l'Atelier. Cette adaptation a été un succès populaire et international qui dure depuis plusieurs décénnies.
Une lecture en demi-teinte donc, mais qui ne m'empêchera sans doute pas de lire la suite qui se trouve dans ma PAL, La Duchesse de Bloomsbury Street ou de voir l'adaptation cinématographique si jamais l'occasion se présente.
Cettte lecture s'inscrit dans le cadre des lectures communes de Metaphore mais aussi auprès de deux challenges auxquels je participe : le challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will et le challenge "En scène 2013" chez Eimelle.