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Lukea Livres
14 août 2013

Oedipe ou le roi boiteux, de Jean Anouilh.

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      Comme vous le savez sans doute, Anouilh aimait classer ses pièces de théâtre en différentes catégories. Il y avait par exemple les pièces roses, les pièces brillantes, les pièces costumées mais aussi les pièces noires. Et c'est justement d'une pièce noire dont je vais vous parler aujourd'hui. Oedipe ou le roi boiteux est une réécriture de la pièce Oedipe roi de Sophocle qui elle-même est une réécriture du mythe antique d'Oedipe. 

     Pour ceux qui auraient oublié l'histoire du mythe d'Oedipe, voici un petit rappel :

     Oedipe est un jeune homme qui a fuit sa famille lorsqu'il a apprit par un oracle qu' "il tuerait son père et épouserait sa mère". Pour éviter que cela se produise, il quitte sa ville et rejoint sans le savoir la ville de Thèbes qui est tenue à la merci du Sphynx, un monstre mi-femme, mi-lion qui se tient à l'entrée de ville et empêche toute personne d'entrer ou de sortir à moins qu'il ne réponde correctement à l'énigme suivante : "Quel être, pourvu d'une seule voix, a d'abord quatre jambes, puis deux jambes et finalement trois jambes ? " Oedipe répondit correctement à la question en répondant "L'homme" et tua ainsi le Sphynx. La ville est libérée mais est endeuillée par la récente mort de son roi, Laïos, laissant le trône de Thèbes vaccant. C'est ainsi qu'Oedipe accède au trône et se marie avec la veuve de Laïos, Jocaste avec qui il a quatre enfants.

    Tout irait bien dans le meilleur des mondes, si les dieux n'en avaient pas décidé autrement en envoyant une malédiction sur la ville. C'est à ce moment-là que la pièce d'Anouilh commence...

    Comme pour Antigone, Anouilh brise dès le début le suspence en donnant directement la fin de l'intrigue. On pourrait penser que ce n'est pas la peine de continuer sa lecture, mais c'est tout le contraire car au fil de la pièce, la dimmension tragique de cette histoire prend toute son ampleur et on ressent de la pitiée pour le personnage d'Oedipe car on connait son sort futur et on voit à quel point il essaye de se sortir de l'inéluctable. C'est cet acharnement qui donne tout attrait à cette pièce et qui me la faite appréciée. Le lecteur est donc prit dans le tourbillon dramatique tragique et connait le prix que devront payer les personnages pour avoir espérer duper les dieux en vivant le bonheur complet. 

    Comme toujours, l'écriture d'Anouilh est fluide, directe, facile à suivre tout en étant subtile grâce à des allusions qu'il sème sur la fin tout au long de la pièce et qui renforcent l'aspect tragique. Chose intéressante à la toute fin de la tragédie, Anouilh se plait à faire un clin d'oeil à sa pièce Antigone parue trente-quatre ans plus tôt en 1944 :

" Oedipe : Quand celle-ci (en parlant d'Antigone) m'aura conduit au Cithéron, fais-la reprendre par tes hommes et garde-la bien. C'est une petite âme dure et sombre, ne la heurte pas Créon.

Créon : J'essaierai. Mais vous êtes une rude famille et l'orgueil est rude chez vous. Qu'avez vous donc à vous tenir si raides, les Oedipes, les Antigones. Je devine que j'aurai du mal, avec elle aussi..."


Oedipe ou le roi boiteux
est parue en 1978 et reprend la même recette qu'Antigone : une réécriture de mythe grec tragique où le suspense est brisé dès le début, une tragédie qui prend le lecteur par les sentiments. Mais contrairement à son ainée, la recette est moins efficace et on regrettrera sans doute la non mise en parallèle implicite avec l'actualité de l'époque comme cela a pu être le cas pour Antigone. Cela reste malgré tout une pièce à lire pour mieux comprendre Antigone même si elle a moins de panache que cette denière.

 

Ce billet est ma quatrième participation au challenge "En scène !" chez Eimelle, et est également une participation rétroactive au challenge de Parthenia consacré à la mythologie grecque.

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23 juillet 2013

Les caprices de Marianne, d'Alfred de Musset.

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     Et de un ! Les caprices de Marianne est ma première lecture scolaire obligatoire pour la rentrée et je dois avouer que l'obligation s'est très vite transformé en plaisir.

    Cette courte pièce en 2 actes raconte l'histoire d'un triangle amoureux napolitain : Coelio, Octave et Marianne.

    Coelio est un jeune homme de bonne famille qui est amoureux de Marianne, la femme du juge Claudio. Octave, le cousin de Claudio et meilleur ami de Coelio sert d'entremetteur entre Marianne et Coelio. Mais Marianne refuse de prendre un amant et décide de rester fidèle à son époux. Claudio, quant à lui est persuadé que Marianne a un amant et décide de  tuer ce dernier pour garder son honneur sauf. Mais peu à peu, Marianne, l'épouse fidèle tombe sous le charme d'Octave au détriment de Coelio...

   Cette pièce prend place dans la haute société napolitaine. Tous les personnages masculins représentent un personnage-type de théâtre et sont attirés par Marianne, l'unique personnage féminin qui a un rôle fédérateur.

 - Claudio, son époux, souhaite préserver son honneur en commandittant l'assassinat de l'amant qu'il soupsonne à sa femme. C'est le vieux barbon dans les comédies classiques, celui qui empêche la réunion des amants et qui représente le monde des adultes.

 - Coelio est l'amoureux transit qui est prêt à tous les sacrifices pour plaire à Marianne mais qui n'ose pas lui dire en face, il a besoin d'un entremetteur pour déclarer sa flamme à celle qu'il aime.

 - Octave, quant à lui, est l'entremetteur et confident de Coelio, il lui est loyal et fait tout ce qui est en son pouvoir pour unir son ami à Marianne, c'est l'équivalent du valet dans les comédies classiques ayant plus d'un tour dans son sac, tour qu'il ne maitrise pas toujours...

On pourrait penser en lisant ce résumé que Les caprices de Marianne est une comédie issue de la tradition classique, comme Musset himself l'affirmait. Or, il n'en n'est rien, car cette pièce qui commence comme une comédie se transforme peu à peu en tragédie. Cependant, certains moments de la pièce sont vraiment amusants : je pense notemment au dialogue entre Octave et Claudio, les deux cousins qui s'insultent copieusement à la taverne et qui apporte de la légerté à la pièce.

En tout cas, Musset est désormais un auteur qui ne restera plus très longtemps dans ma PAL, car j'ai beaucoup apprécié cette lecture du début jusqu'à la fin. Enfin, jusqu'aux fins car Musset se plait à clore ce "Spectacle dans un fauteuil" avec une fin alternative plus adaptée à une représentation scénique et qui est, à mon sens, meilleure et plus aboutie que la première.

 

Comment participer à un challenge sur le théâtre dans la catégorie Musset sans lire au moins une pièce de cet auteur ? C'est impossible et c'est aussi pourquoi ce billet est ma troisième participation au challenge "En scène !" d'Eimelle.

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14 juillet 2013

La fille du puisatier, de Marcel Pagnol.

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       La fille du puisatier est ma première incursion dans l'univers de Pagnol et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié car c'est vraiment ce que j'appelle "une lecture idéale pour l'été". En effet, dès les premières lignes, Pagnol réussit à nous plonger dans la Provence des années 1940, avec le soleil, le chant des cigales, l'ambiance villageoise, l'accent provençal... Bref, ça sent bon les vacances.Mais pas seulement.

En effet, La fille du puisatier est un livre "avé l'accent" qui traite de manière légère des thèmes forts qui m'ont beaucoup touchés et dont certains sont encore d'actualité.

 Pour celles et ceux qui ne connaissent pas spécialement l'histoire de La fille du puisatier, voici un petit résumé :

     "Pascal, le puisatier, est veuf. Cependant, entre son ami Félipe, également puisatier, et sa fille aînée, la sage Patricia, qui élève ses jeunes soeurs, il est un homme heureux. Mais Patricia faute avec un jeune officier de l'aviation et attend un enfant de lui. Ce qui aurait pu se résoudre par un mariage se complique lorsque que le bel aviateur est envoyé au front puis porté disparu..."

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    A travers une histoire assez classique de comédie dramatique, Pagnol reconstitue la France profonde durant la Seconde Guerre mondiale : la présence de l'armée dans les villages, la mobilisation des jeunes hommes valides, la réaction des familles à l'annonce de la mort d'un fils, les permissions, le souvenir de la guerre précédente par l'ancienne génrération...

    Malgré tous ces rappels de contexte, la vie suit son cours au village et bientôt, les histoires domestiques prennent le pas sur la guerre. En effet, lorsque Patricia annonce à son père qu'elle a fauté avec Jacques, le fils du "bazar Mazel", celui-ci ne la renie pas, et lorque qu'elle lui annonce qu'elle est enceinte, le puisatier ne la renie toujours pas. Cependant, au moment où ils vont s'expliquer avec les Mazel et que ceux-ci les rejettent, alors Pascal se sent déshonnoré et décide de bannir sa fille de chez lui.

C'est le sentiment de déshonneur qui détruit le bonheur de cette famille et seul le dénouement pourra faire basculer la balance...

En dehors de l'histoire, j'ai également apprécié l'efficacité des dialogues qui sont souvent drôles et par moments touchants, notemment lorsque Pascal est avec le bébé de Patricia. La plume de Pagnol traverse les époques avec une facilité déconcertante et arrive encore à toucher les jeunes d'aujourd'hui.

     La fille du puisatier est également un film de Marcel Pagnol réalisé en 1940 et qui sera son seul film durant la guerre, puis Daniel Auteuil en a fait un remake en 2011. Mais il a également été adapté au théâtre en 2010 par Jean Claude Baudracco.

    C'est grâce à cette dernière adaptation que ce billet est ma deuxième participation au challenge "En scène ! " d'Eimelle. Bon je vous l'accorde le lien est assez faible mais comme l'a si bien écrit Eimelle "On va dire qu'en tirant un peu cela va rentrer ! "

Ce billet est également prit en compte en tant que billet rétroactif pour mon challenge sur Marcel Pagnol. et il est aussi une énième participation au challenge de Will "La littérature fait son cinéma"

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7 juillet 2013

Un secret, de Philippe Grimbert.

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          Un secret c'est l'histoire (romancée) de la famille de Philippe Grimbert durant la Seconde guerre mondiale vue à travers le prisme du jeune Philippe, adolescent à l'air maladif et qui est à l'exact opposé de ses parents,grands sportifs de longue date.

         Le roman débute par le récit du jeune Philippe, enfant unique, qui pour tromper la solitude, s'invente un frère qui est son opposé : grand, fort, puissant, sûr de lui et charmeur, comme son père avant lui. C'est également le récit sur son enfance dans la France d'après guerre des années 1950, sa vie à l'école, avec sa famille et avec Louise la voisine qui connait les Grimbert depuis toujours. Louise c'est aussi la seule amie de Philippe a cette époque, sa confidente, son unique soutien. Cependant, au fil des années, Philippe sent qu'on lui cache quelque chose sous ce miroitement de la famille idéale, un secret aux lourdes conséquences qui prouve l'existance de ce que Philippe a toujours désiré : un frère.

     Et c'est à ce moment là que roman devient interressant. En effet, après un début un peu longuet à mon goût, l'auteur rentre enfin dans le vif du sujet et on ressent toute l'ampleur de ce secret qui a changé cette famille du tout au tout. 

        Certains éléments du roman m'ont particulièrement touchée : le changement du nom de famille pour faire oublier les origines juives, le réniement de la foi par les parents du narrateur, les personnages de Louise et de Hannah, le destin tragique de cette mère et son fils, la quête de la vérité du narrateur...

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 J'ai trouvé que le roman restait trop en surface sur les deux parties du roman, cela manquait de developpement, la fin a d'ailleurs un effet "catalogue" d'évènements qui est assez déplaisant, cela manquait  de  détails sur les différentes  péripéties de la famille pour échapper aux Allemands, sur tous les personnages principaux. J'aurais aimé en savoir plus car le sujet était vraiment captivant. Il y avait encore sans doute matière à développer et je pense qu'un peu plus de longueur n'aurait pas été superflu.

  J'ai malgré tout aimé ce (trop court) roman en raison des thèmes abordés : la reconstruction psycologique après la découverte du passé famillial, le destin des familles juives durant la Seconde Guerre mondiale, la poursuite de l'existance malgré le deuil, la guerre, l'antisémitisme et les persécutions... Cette lecture a été captivante et je regrette de l'avoir finie aussi rapidement.

   De plus, j'ai appris que le réalisateur Claude Miller en avait fait un film avec notemment Cécile de France et Patrick Bruel ( comme vous pouvez le voir sur la couverture) et pour aller plus loin je pense qu'il serait interressant de le voir pour le comparer, par la suite, avec le roman de Grimbert.

Cette adaptation me permet d'inscrire ce billet au challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will ainsi qu'au challenge "Seconde Guerre Mondiale" chez Ollie sur Livraddict et que j'ai désormais repris.

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2 juillet 2013

L'écume des jours, de Boris Vian.

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    Je n'avais pas aimé le film de Gondry lorsque je suis allé le voir au cinéma mais allez savoir pourquoi je me suis décidée à lire le roman de Boris Vian. Je me suis dit que la magie qui m'avait échappée lors du film allait peut-être apparaitre dans la lecture. J'ai eu tord et cette première escapade dans l'univers de Vian m'a laissé de marbre.

    Chez Vian il n'y a pas de demi-mesure : tout est rose ( la naiveté et l'oisivité de Colin, l'amour entre lui et Chloé qui est rapidement suivi par un mariage...) ou tout est noir ( la descente aux enfers des personnages, la maladie de Chloé...), ce qui est, à mon avis, très lassant et très fade.

    L'histoire d'amour entre Colin et Chloé n'a pas su me toucher que ce soit dans le livre ou dans le film. J'avais trouvé que Audrey Tautou incarnait mal le personnage et cela m'a fait détester Chloé dans les deux versions. Cette relation m'avait semblée fade et peu profonde, j'avais trouvé que cela manquait de finesse par rapport à la relation entre Chick et Alise qui est tout en nuance et en contrastes. 

    Je pense être passé à côté de l'oeuvre et j'ai l'impression d'avoir raté un bon moment de lecture. En un mot comme en mille : Dommage.

 

Cette chronique est malgré tout "rentable" car elle me permet de valider quatre participations aux challenges auxquels je participe : la première au challenge " Boris Vian " de L'oeil qui fume, la seconde au challenge "romans cultes" chez Métaphore, la troisième au challenge "La littérature fait son cinéma" chez Will (vous remarquerez que l'image est tirée du film de Gondry) et la dernière en tant que billet rétroactif pour le challenge de Bianca "Les 100 livres à lire au moins une fois".

 romans cultes blog   Sans nom 1 copie Challenge_La_litt_rature_fait_son_cin_ma_2013   challenge-des-100-livres-chez-bianca

 

 

 

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1 juillet 2013

Aliocha, de Henri Troyat (de l'Académie Française)

 

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    J'avais déjà lu Aliocha quelques années auparavant mais j'avais envie de me replonger dans cette histoire partiellement autobiographique et merveilleusement bien écrite par cet académicien.

    Aliocha, c'est l'histoire d'Alexis, dit Aliocha, fils d'immigrés russes ayant fuit leur pays après la révolution de 1917.C'est aussi l'histoire de l'amitié fraternelle avec un jeune camarade de classe français, Thierry, et de la réflexion sur son identité qui mènera Aliocha, adolescent apatride, à faire un choix qui changera sa vie à tout jamais. Doit-il rester fidèle, comme ses parents, à cette Russie impériale disparue pour toujours et ainsi vivre dans le passé ? Où va-t-il tout faire pour se faire accepter des Français qui écorchent son nom, qui le traitent de "sale petit étranger" et aller de l'avant ? Ce questionnement est au coeur du roman, et Alexis représente l'immigré prêt à tous les sacrifices, même celui de renier sa patrie d'origine, pour trouver sa place dans un pays qui n'est pas le sien par le biais des études, de ses relations avec les autres,de la littérature française et plus particulièrement d'Anatole France…

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    On lit ce court roman sans pouvoir s'arrêter avant la fin, le style est agréable, fluide et ciselé, ce qui n'est pas déplaisant, vous en conviendrez. Le dénouement fait que l'on referme ce roman avec regrets. Aliocha, d'Henri Troyat donne envie d'en lire plus sur cet auteur et sur la période historique décrite par le roman. En somme, c'est un beau moment de lecture que je vous incite à partager.

 

30 juin 2013

Solibo Magnifique, de Patrick Chamoiseau.

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 J'ai découvert l'écrivain Patrick Chamoiseau lors des épreuves écrites du Bac de Français (en L) cette année et l'extrait de son dernier roman L'empreinte à Crusoé m'avait donné envie de mieux le connaitre. C'est en cherchant uns de ses précédents romans parus en poche que j'ai remarqué Solibo Magnifique.

Quelle surprise ! Je n'avais encore rien lu de pareil ! Ce roman est original tant dans le fond que dans la forme : c'est un mélange entre un roman policier,une autobiographie et un plaidoyer pour la survie de la culture créole, sa mise en page est atypique, le découpage du livre rompt avec le shéma classique des chapitres, son incipit est surprenant, sa construction narrative est particulière...

En lisant ces lignes, vous cherchez sans doute à savoir de quoi parle ce livre si original. Pour éclairer votre lanterne, je me suis dit que le résumé de l'éditeur sur la 4ème de couverture était probablement le meilleur indicateur. Lisez plutôt :

" Fort-de-France, pendant le carnaval. Devant son public médusé, le conteur Solibo Magnifique meurt, foudoyé par une égorgette de la parole. Autostrangulation ? Ou meurtre ? Toute l'assistance est soupsonnée, notemment Bateau Français, dit Congo, fabricant de râpes à manioc, et qui aurait empoisonné Solibo avec un fruit confit. Bouafesse et Evariste Pilon mènent l'enquête, allant jusqu'à garder à vue Patrick Chamoiseau lui-même. Ce que, d'interrogatoire en interrogatoire, les deux policiers vont pourtant révéler, c'est l'univer caduque, au seuil de l'oubli, des Maitres de la parole, des grands conteurs qui avaient, tel Solibo, le goût du mot, du discours sans virgule."


J'ai eu quelques difficultées à me mettre "dans le bain" au début car je ne connaissait en rien l'univers décrit et certains mots utilisés par les personnages en créole n'étaient pas traduits. Cependant au fil du roman, on est captivés par cette enquête qui met en exergue les relations houleuses entre les Antilles et la France, chacune représentée par uns des deux policiers, la société locale martiniquaise avec des personnages hauts en couleurs et bien sûr la tradition de l'oralité, la disparition des conteurs et de l'univers qui les entourent…

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